Jacques Hébert et Pierre Tisseyre.
Daniel Lemay
La Presse
Minoritaires dans leur propre marché, les éditeurs canadiens-français des années 60 ont tout mis en oeuvre pour conquérir le territoire dans lequel, 20 ans plus tard, leurs successeurs «québécois» ont pu se développer avec, à leur suite, leurs collègues de la chaîne du livre, auteurs, distributeurs et libraires.
Réception aux Éditions du Jour, à l'occasion du 10e anniversaire de la maison, en 1971. L'éditeur Jacques Hébert, en avant-plan.
Le volume 3 d'Histoire de l'édition littéraire au Québec au XXe siècle, paru chez Fidès avant les Fêtes, porte un sous-titre clairement évocateur:La bataille du livre 1960-2000. Comme l'ouvrage collectif publié chez Leméac en 1972 qui l'a inspiré:La bataille du livre au Québec - Oui à la culture française, non au colonialisme culturel.
«En 1960, les portes du Québec étaient grandes ouvertes», dira Jacques Michon, l'ancien professeur de l'Université de Sherbrooke qui a dirigé la rédaction des trois tomes d'Histoire de l'édition littéraire au Québecen sa qualité de directeur du Groupe de recherche sur l'édition littéraire au Québec (GRÉLQ).
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