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The Sarah Connor Chronicles - Terminator dans ta télé

Par Bebealien

On est dimanche et j’écris sur ce blog. C’est la révolution ! A croire que je ne prend pas de we… C’est l’occasion de parler d’une série qui est une excellente surprise. Le cinoche en ce moment devient de moins en moins novateur. Il faut chercher du coté de la télé pour les idées originales ou les concepts un peu plus risqués.

Sans pourtant faire preuve d’originalité, puisque c’est une adapation d’un gros blockbuster, The Sarah Connor Chronicles semble promis à un très bel avenir…

Sarah Connor ? Non, porte d’à côté
Haha oui moi aussi j’ai des références culturelles pourries et je les cite… Mais revenons à notre sujet. Pour rappel, Terminator 1 et 2 furent produits par Vajna et Kassar, propriétaires de la défunte société Carolco (qui a produit également Basic Instinct par exemple). Suite au four monumental de l’Ile au pirate avec Gina Davis, Carolco avait fait faillite. Les deux compères l’ont quand même réssucitée sous le nom C2 pour produire Terminator 3, après une longue bataille juridique sur les droits de la franchise.

La splendide affiche de la série

C2 n’a pas produit de film intéressant depuis T3. Kassar et Vajna sachant qu’ils ont de l’or entre les mains avec les droits de Terminator, décident de produire une série télé se déroulant chronologiquement entre le deuxième épisode, chéri par les fans, et le troisième beaucoup plus mitigé.

On retrouve donc une Sarah Connor en 1999, essayant de fuir/survivre en protégant son fils John, appelé à diriger la résistance dans le futur. Très vite la storyline de la série vient contredire Terminator 3… puisque situant son action en 2007. On constate bien l’envie des producteurs de tenter de faire oublier le semi-échec critique de l’opus.

Sarah Connor… je crois que je vais me mettre aux mamans moi…

Comme dans tout bon film de la franchise, un bon Terminator est envoyé dans le passé pour protéger John et sa mère, et des exemplaires encore plus méchants et qui sourient encore moins sont chargés de les déssouder.

Première bonne surprise, le casting. Lena Headay, apercue dans le rôle de la reine dans 300 et dans deux/trois petits rôles s’impose de suite en femme forte, mélange de mère et d’amazone. Dur de prendre la relève de Linda Hamilton, mais elle y arrive néanmoins aisément. Dans le rôle de John, Thomas Dekker, déjà aperçu dans Heroes, sans arriver à éffacer Edward Furlong qui reste le seul et unique interprète de Connor, arrive néanmoins à ne pas paraître fade.
La plus grosse surprise vient du terminator “gentil” qu’on a pu voir dans Les 4400, The Unit, Firefly… et qui est un choix étonnant mais finalement convaincant également.

Deuxième bonne suprise, l’esprit des films originaux (et surtout du deuxième en l’occurence) est respecté à la lettre. D’ailleurs les deux premiers épisodes renvoient constamment au film de Cameron, que ce soit par les personnages, les lieux visités ou les designs des véhicules, lieux… On aurai pu s’attendre à une redéfinition du mythe, mais non, il renforce le background, sans perdre pour autant le néophyte.

Les principaux protagonistes de la série

Troisième bonne surprise, l’action. Terminator 2 fut en son temps le film le plus cher de l’histoire du cinoche. Dur de tenir la comparaison avec un budget de série télé et un réalisateur différent devant la caméra. Poutant, sans atteindre les fulgurances visuelles de James Cameron, les effets tiennent la route, les maquillages sont convaincants et le quotat d’action est correct.

Je n’ai pour l’instant visionné que les deux premiers épidoses, mais le résultat est plus que prometteur. TF1 a acquis les droits de la série et compte la diffuser bientôt. Reste que la série s’adresse à un public particulier, fan de SF et d’action… et a priori très éloigné de la chère ménagère de moins de cinquante ans…

Mais bon, on ne va pas se plaindre pour une fois de voir de la qualité chez TF1. Espèrons juste que contrairement à Heroes ou Lost qui ont démarré sur les chapeaux de roue mais perdu de leur intérêt en cours de route, The Sarah Connor Chronicles sauront garder leur cap initial…

En tout cas la richesse des thématiques abordables devrai donner suffisement de matière pour écrire quelques saisons si le succès est au rendez-vous chez les spectateurs ricains…

A suivre…

Un dernier visuel pour la route, qui spoile un peu…

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