Magazine Cinéma

The Tournament

Publié le 18 janvier 2011 par Flow

The Tournament. (réalisé par Scott Mann)

Bienvenue au Mcdo.

 

 

Vous avez certainement vu à la télévision cette publicité aguicheuse vendant un film qui semble totalement grotesque. Vous savez, celui qui met en scène trente tueurs qui s'entre-tuent pour de l'argent. Non? Pas important, car ce n'était pas qu'une impression. Votre instinct cinéphilique ne vous a pas trompé: ce film est réellement grotesque. Critique express d'un film à consommation extra-rapide..

 

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Vous avez le cafard? Votre vie part en ruines? Ou vous avez seulement 90 minutes à tuer? Ce film est fait pour vous. Pur moment de détente, il illustre comme aucun autre l'expression: regarder un film le cerveau éteint. Parlons un peu du “script”. Tous les sept ans, dans une ville choisie au hasard, se déroule The Tournament. Cet événement sportif regroupe les trente meilleurs tueurs de la planète qui vont s'entre-tuer pour empocher 10 millions de dollars. Vous ne vous en rendez jamais compte mais pourtant c'est vrai... Voilà en gros ce que dit la voix off au début du métrage. On est tout de suite mis dans l'ambiance. On est face à un pur produit de consommation rapide, aussitôt vu et aussitôt oublié. Ne cherchant même pas à installer une histoire ou des personnages, le film se contente d'enchaîner les scènes de combats sans relief et de diminuer sur l'écran le nombre de participants. Il y avait pourtant du potentiel. Le tournoi se déroule devant les yeux d'hommes riches (parmi lesquels le grand méchant de Shark Attack 3, qu'on prend plaisir à retrouver) qui payent pour assister au spectacle. Il y avait de quoi écrire un brûlot contre la dérive de la téléréalité ou (/et soyons fous) de la technologie... Mais c'était trop demander. Les personnages et les acteurs qui les interprètent sont ridicules: de Kelly -Le Flic de Shanghai- Hu qui a plus de poitrine que de talent, à Ving Rhames qui est très triste, en passant par Robert Carlyle en curé alcoolique! Mention spéciale à Ian Somerhalder qui trouve le moyen de surjouer de manière encore plus flagrante que dans The Vampire Diaries. Histoire bidon, personnages stéréotypés, gore de série B et dialogues métaphysiques. Voilà le cocktail parfait pour passer un bon moment. Au final, regarder ce film c'est comme aller au Mcdo. On est content de la bouffe sur le moment mais on sait très bien qu'en sortant elle finira rapidement aux toilettes.

Note:


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