De l'une des rues qui bordent les murailles du château de Grignan (Drôme), on peut remarquer deux oculi ovales dont les pierres sont posées sur des joints très fins. Ils ont probablement été réalisés au XVIIe siècle.


Ces ouvertures sont de mêmes dimensions mais les pierres qui les entourent sont bizarrement taillées. La symétrie est à peu près respectée pour l'un, entre les trois pierres situées au-dessus et en dessous de l'axe horizontal. En revanche, les pierres du second oculus, en partie haute, ne présentent pas la même forme. Celle de droite, surtout, ne paraît pas à sa place. Est-ce un remploi ? S'agit-il d'une erreur d'appareillage ? Etait-ce justifié par un souci d'économie, en employant une pierre en excédant et sans la retailler ?
Des modèles figurent-ils dans les traités de coupe des pierres des XVIIe-XVIIIe siècles ?
L'avis d'un tailleur de pierre ou d'un spécialiste en stéréotomie serait le bienvenu.

L'homme pense parce qu'il a une main. Anaxagore (500-428 av. J.-C.)
