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Elizabeth Peters – Un crocodile sur un banc de sable

Publié le 21 janvier 2011 par Lonewolf

Elizabeth Peters – Un crocodile sur un banc de sable

Amelia Peabody est à mi-chemin entre Jessica Fletcher et Adèle Blanc Sec. Premier roman dans lequel elle s’incarne et datant de 1975 on peut tout à fait légitimement se demander si d’ailleurs elle ne serait pas un peu l’inspiratrice de ces femmes fortes à la fois aventurière et enquêtrices qui viendront plus tard.
Dans l’Angleterre Victorienne elle s’embarquera pour l’Egypte pour un voyage qui d’agreement va bien vite tourner à l’aventure telle que les grands espaces et les légendes du passé peuvent en offrir.

Toujours sure d’elle et de ses bonnes manière Amelia Peabody ne faillira pas devant les épreuves et se verra infligée les tourments que n’auraient pas reniés un professeur d’archéologie qui aura fait les grandes heures du cinéma quelques années plus tard.
Un roman qui parfois m’a semblé difficile à habiter, des passages intéressants, des personnages haut en couleur et pour qui découvre comme moi sur le tard feront immanquablement penser à des personnages devenus récurrents dans les films ou les romans.
Lorsqu’on lit ce roman sans en connaitre la date de publication on est presque dans la déception, on va de cliché en cliché, de surprises qui ne surprennent pas à des scènes presque devenues banales.
Ce n’est que lorsqu’on a conscience que ce roman est antérieur à bien des déclinaisons qui nous sont venues ou revenues à l’esprit qu’on saisit alors toute la beauté de ce roman. Comme si on découvrait la peinture rupestre qui a inspiré celle de Lascaux ou comme si on avait découvert l’ancêtre de toute une catégorie de héros.

Il n’empêche, que la période victorienne, même si elle est fort bien rendue, avec son cortège de valeurs et son évocation des colonies ne me convient pas vraiment. Pourtant il est clair que le lieu comme la période ont sans conteste des rôles majeurs dans ce roman, et sont des personnages à part entière.
Mais je ne me suis pas laissé embarqué avec autant de plaisir que j’imaginais. Mais il faut reconnaitre que la fin est beaucoup plus agréable à lire et qu’on fini par s’accrocher à ces personnages sur la longueur et qu’on a envie de saisir le fin mot de toute cette affaire.
Je dirais en bref que c’est un roman à lire avec un peu de background, de second degré, et si on aime les intrigues faisant la part belle à la fois à l’aventure et à l’enquête. Ce qui commence à le réserver tout de même à un nombre limité d’amateurs.

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