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Jacques Attali est-il un gros con ?

Publié le 21 janvier 2011 par Trappe à Phynances
Rien de pire qu'un opposant à la démocratie du peuple (populiste ?) qu'un partisan de la démocratie oligarque (termes contradictoires ? pas pour Jacques Attali qui fait évidemment partie de la seconde catégorie). Jacques Attali, la couille gauche de Dominique Strauss Kahn, se permet dans une chronique de lexpress.fr de donner des leçons de révolution... et de citer Marx ! On n'en attendait pas moins de ce renégat, démocrate façon DSK et Goldman Sachs. Mais qui a, pardon ?, toutes les tribunes dans la presse... Ce petit péteux ferait mieux d'écouter les Buzzcocks ou les Clash, mais il a fait écrire (par un nègre aux cheveux plats) un livre sur le "bruit" qui est truffé de généralités et d'erreurs sur la musique électronique et le rap. Il est même passé à côté du rock, ce vantard ! Si ce type était intelligent, ça se saurait, non ?
Jacques Attali est-il un gros con ?J'ai écouté le premier album des Buzzcocks avec Jacques Attali !
Je fais partie de l'élite mondiale !

Bref, Jacques Attali a tout faux sur la musique, il a tout faux sur la Tunisie (qu'en bon occidental blanc colonialiste, il doit fréquenter tous les étés). J'arrête ma prose et je cite :
Tout le monde sait, en effet, au moins depuis 20 ans, que la démocratie est en marche dans le monde entier. Non par le jeu du politique, mais par l’économie de marché. Au moins en théorie : on sait en effet, au moins depuis l’analyse de l’histoire anglaise par Karl Marx, que le marché crée les conditions de la naissance de la démocratie. Parce qu’il crée une bourgeoise, qui a besoin de sécurité juridique et de liberté d’innovations. Sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, la théorie de l’auteur du Capital s’est révélée vraie. D’abord en Europe de l’Ouest, puis de l’Est, puis en Russie, en Amérique du Sud, dans une partie de l’Afrique et de l’Asie.
Ce qui vient de se passer en Tunisie démontre au contraire que la démonstration de Marx reste valable: la Tunisie devenue, une économie de marché ne pouvait que devenir une démocratie. Et après elle, ce sera le cas de l’Egypte, du Vietnam, de la Chine, de l’Afrique Sub Saharienne et bien plus tard, (parce que l’économie de marché y est balbutiante ou parce qu’une rente pétrolière protège la nomenklatura ), de l’Algérie et de la Syrie.

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