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Resident Evil 4 : Afterlife

Publié le 23 janvier 2011 par Mg

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A l’initiative de l’ami My Screens qui relatait hier son visionnage du dernier volet en date de la saga Resident Evil, une curiosité mal placée et 98 minutes de temps libre ont permis de rattraper un retard consciemment pris lors de la sortie ciné. Cédant à la facilité de son époque, Resident Evil voyait donc pour la 4e fois la lumière des cinémas s’ouvrir à lui, et en 3D. Bigre, quelle surprise.

Et de surprises, Paul W.S. Anderson en manque cruellement. Revenant à la saga qu’il a originellement lancé (après avoir laissé les volumes 2 et 3 respectivement à Alexander Witt et Russell « Highlander » Mulcahy), on le sent surtout tenté par un budget plutôt confortable pour ce genre de suites expédiées en dix minutes, pour tester de nombreuses choses, à commencer par un effet 3D très à la mode. Ne le nions pas, entouré d’une bonne équipe, Anderson se révèle amplement inefficace, laissant la majorité des choses aux spécialistes des effets spéciaux numériques, poudre aux yeux liftant chaque plan pour ajouter de ci de là du gore ou des explosions. Au sein d’une histoire manquant cruellement de profondeur, on arrivera pourtant à trouver une certaine régularité avec le reste de la saga, qui avance petit à petit au sein d’un monde devenu inhospitalier, suivant les pas d’une Alice (Jovovich) désormais secondée par une fratrie tout en muscle (Miller-Larter, les fans du jeu vidéo apprécieront), zigouillant les zombies à tout va.

On est sceptique fan à l’utilité d’une telle suite, et les débauches d’effets qu’il a fallu déployer à chaque scène pour y arriver, sachant qu’on regarde une addition de rencontres improbables (tiens, le gros avec sa grosse hache), toutes empruntées si ce n’est au jeu vidéo d’origine, du moins ici à Alien Resurrection ou Silent Hill. Ne sachant trop où aller, Anderson livre un films sans enjeu ni vraiment d’intérêt. Réellement déficient côté bad guy, le boss de fin de niveau est absolument inconsistant, et est une réelle déception. Outre les raccourcis scénaristiques évitant de trop s’encombrer, le film bouscule un peu avec une séquence d’intro assez mal construite, où déjà l’utilisation à outrance d’effets numériques gâchent le spectacle (et on ne parlera pas de la fin). Etrangement, le film restera largement supérieur au reste des séries B du genre, mais sans doute l’habitude est trompeuse.. Et le sera, puisqu’un 5e est déjà en discussion.


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