Magazine

Edito politique n°138 . Jean-Louis Debré.Gérard Larcher.J.L.Mélenchon

Publié le 24 janvier 2011 par Flash-News

L’actualité de la semaine sous tous les angles …

l--dito-du-lundi.jpg

Tout le monde s’y attendait, c’est fait, Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, a annoncé vendredi qu'il proposerait sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.

Mais il n’entend pas en rester là, souhaitant devenir « l’unique » représentant de la gauche-gauche, en proposant au PC (ce c’est pas une surprise), mais aussi au NPA et autres formations.

S’il arrive à créer cette union, pour l’instant improbable pour certains, il risque de faire un score qui pourrait devenir gênant pour beaucoup, car il pourrait dépasser allègrement les 10%, avec un Front de Gauche rassembleur.

Cependant, Olivier besancenot ne semble pas pour l’heure écouter le bruit des sirènes, et les députés communistes André Chassaigne et André Gérin comptent également briguer l'investiture du Front de gauche … alors affaire à suivre !

***

Jean-Luc Mélenchon (suite).

Chez Jean-Jacques Bourdin, il a annoncé accepter un débat public avec Marine Le Pen le 14 février sur RMC et BFMTV.

Pour le jour de la fête des amoureux, pas sur que Saint Valentin rime avec « nouveau couple » politique.

***

Jean-Luc Mélenchon (suite et fin).

Mis en caricature par de dessinateur Plantu, pour illustrer l'ascension des néopopulistes avec Marine Le Pen il a dénoncé mercredi un « odieux amalgame ».

Le soucis avec Jean-Luc Mélenchon, est son attitude souvent agressive envers les médias, aussi, il fallait bien qu’il s’attende à un retours en boomerang.

***

Au Sénat, la quiétude n’est plus ce qu’elle était !

A une grossesse des élections sénatoriales, la droite se demande si elle sera encore majoritaire en octobre.

Gérard Larcher diagnostique «deux chances sur trois» de l'emporter.

Il faut du sang neuf, mais un basculement est encore hypothétique pour la gauche. Pour qu’elle l’emporte il faudrait qu’elle sache enfin ce que veut dire le mot « union » !

***

Coup de gueule

Jean-Louis Debré président du Conseil constitutionnel, d’habitude si progressiste, botte en touche sur le mariage gay.

Pour lui le Conseil ,n’a pas a « réécrire la loi » ni de « faire des choix de société ».

Sur le fond il a sans doute raison, mais, il pourrait appuyer cette démarche du moins par une prise de position favorable, afin que la France ne continue pas de rester à la remorque des pays progressistes !

Ce que le gouvernement ne fait pas (mariage gay, euthanasie …) le Conseil Constitutionnel pourrait au moins donner une direction.

A la semaine prochaine …


Retour à La Une de Logo Paperblog