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Le passage obligé

Publié le 25 janvier 2011 par Epicure
Fair Game

Ça y est. Déjà fini. Maintenant que je suis passée à travers Le passage obligé, pas le choix de patienter jusqu’à la prochaine parution de Michel Tremblay pour savoir ce qui attend Nana. J’avais pris la peine de bien espacer ma lecture des trois premiers tomes de cette série (La traversée du continent, La traversée de la ville et La traversée des sentiments), toutefois impossible de me retenir et, dès la dernière page de LTDS tournée, je me suis garochée sur Le passage obligé.

Sans trop dévoiler de punchs des volumes précédents, l’intrigue du Passage Obligé se passe entre la Saskatchewan et Montréal. Nana est déchirée entre les responsabilités familiales et son intérêt pour les études, alors que sa mère Maria se questionne sur son instinct maternelle vs son éternel besoin d’indépendance.

Tout comme dans les premiers volets, Michel Tremblay sait raconter les tourments de ces femmes. Il met le doigt sur leurs craintes, leurs zones d’ombre, leur vulnérabilité. À rebours, et avec le ton qu’on lui connaît, on voit venir les prémisses de ses chroniques et le futur de sa grosse femme.

Seul bémol dans ce récit, la trop grande place accordée aux contes de Josaphat-le-Violon. Nana, qui a mis la main sur un recueil de ses histoires dans LTDS, en fait la lecture dans LPO et ça occupe plusieurs pages du livre. Même si certaines de ces histoires sont liées au destin des Desrosiers, je préfère de beaucoup quand Tremblay s’attarde à celles-ci plutôt qu’aux aventures de Josaphat.

Malgré ces réserves, ne vous privez pas. Chacun de ces 4 tomes sont à la hauteur du reste de l’oeuvre de Michel Tremblay et ça promet pour ce qui reste encore à venir.


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