Second épisode de Teargarden by Kaleidyscope : The Solstice Bare. Après un très sympa Songs For A Sailor qui contient également 4 ou 5 titres, selon que vous vous contenterez de les télécharger librement sur le site officiel du groupe ou préférerez le coffret collector en vynil. En effet, les deux premiers volets du gargantuesque projet sont déjà compléter et propose chacun un bonus sur l’édition achetable, respectivement « Teargarden theme » et « Cottonwood symphony ».
Si j’ai commencé par la fin, c’est-à-dire les bonus, c’était histoire d’amender mon premier article sur The Solstice Bare et, par la même occasion, d’avoir une transition toute faite.
Musicalement, les quatre titres sont d’un niveau, d’après moi, globalement supérieur aux quatre premiers. Seul « Freak » commence un peu trop légèrement, même s’il se révèle par moment d’excellente facture.
« Spangled » est un petit titre de deux minutes trente, sympa mais sans plus ; tout de même une très bonne introduction à cet EP.
« Tom Tom » est un pur chef-d’œuvre, qui ne sortira malheureusement pas des chaumières. Sur ce titre, les Smashing Pumpkins sembleraient presque réunis, comme à la grande époque (la douloureuse et mirifique s’étalant de Gish à Machina/The Machines Of God, avec autour du maestro D’Arcy, Iha et Chamberlain). Je crois que c’est-ce titre qui m’a redonné envie d’écouter ses anciens albums. Et « Freak » aussi. Car il est quasiment du même niveau. Alors que « The fellowship », le dernier titre à avoir pu être téléchargé, commence presque électroniquement ; vraiment très bien produit, ses accents mélodiques rappellent carrément Adore, le côté sombre oublié pour une teinte plutôt fluorescente !
J’avoue que je me plais enfin à y croire à cette pyramide que semble vouloir ériger Billy Corgan, et surtout mes anciens… non, mes vieux disques des Pumpkins commencent à resquatter mes platines. Les Smashing Pumpkins étaient morts en 2000, voulaient nous faire croire à une renaissance en 2007, mais le phoenix commence seulement à prendre son envol. Enfin ! Car le solo de Corgan, The Future Embrace, son groupe Zwan, et Zeitgeist avaient tour à tour échouer, pour des raisons finalement difficiles à trouver. Aujourd’hui, toujours seul maître à bord d’un navire baptiser en 1988, il semble revenir là où il excelle : jouer ce qui lui et nous plaît.
Allez, vivement la suite. Car on n’en est qu’au début…
(in heepro.wordpress.com, le 26/01/2011)
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Voir aussi : G.L.O.W. – Teargarden by Kaleidyscope Vol.I: Songs For A Sailor
Jeu de briques
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Pacman
Bubble