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Quand les médias de la République (réseau France Télévision) se joignent aux médias privés pour faire l'éloge du "people" et du "people" aristocratique, du communautarisme, l'exemple de "Prise Directe"

Publié le 26 janvier 2011 par Jcgrellety

En prime time, Mme Béatrice Schönberg recevait des membres de "grandes familles" (sic!). L'émission est diffusée ici. Il faut découvrir ce monde des auto-satisfaits qui prétendent appartenir à une classe à part, à l'origine même du COMMUNAUTARISME. Evidemment, un Zemmour, un Finkielkraut (obsédé par la "racaille anti-blanche" alors même que la jeunesse dorée "noble" et grande bourgeoise a des mots ET des comportements autrement méprisants à l'égard de la République) et consorts n'en parlent jamais. Il faut regarder cette émission pour y voir et y entendre un Fils de, François Fillon. On comprend mieux les conditions psychologiques et sociologiques de la politique paternelle en faveur des plus riches (les membres du "Cercle"). La présentation des grands thèmes de l'émission vaut, pour chaque thème, le détour :

"Le Fabuleux destin de Kate et Charlène
Kate Middleton et Charlène Wittstock, deux jeunes femmes au destin exceptionnel, Cendrillon des temps modernes : ces deux roturières vont cette année épouser les deux plus beaux partis de la monarchie européenne, le Prince William d’Angleterre et le Prince Albert de Monaco. Comment ces deux jeunes femmes ont-elles réussi à conquérir le cœur de ces princes ? Kate et Charlène seront-elles à la hauteur des destins exceptionnels et tragiques de Diana et Grace ? Nous avons retrouvé leurs amis, leur famille proche qui nous racontent les coulisses de ces love stories dignes des plus beaux contes de fées.

Aristos : génération bling-bling

Arthur a 28 ans, il est vicomte, un titre que possède sa famille depuis huit générations, quand son aïeul était mousquetaire du Roi. Mais contrairement aux codes de son milieu, Arthur utilise sa particule pour faire du business et vendre des cravates et des polos sous son nom, "Vicomte A". Prise directe sur ces nobles d’un genre nouveau, sur cette génération d’aristos décomplexée, qui ont bien compris que leur nom pouvait être un atout dans les affaires. C’est le cas pour le jeune "Vicomte A", c’est le cas aussi pour Agathe de la Boulaye, aristocrate et comédienne, qui réalise un premier film sur son milieu et ses traditions. Ou encore pour le comte Louis de Cosans, qui vend lui, son carnet d’adresses, ses relations et son réseau pour faire danser les nuits parisiennes.
La Noblesse en héritage
En France, 3500 familles revendiquent leur titre de noblesse. Une petite communauté de 100 000 personnes, avec ses codes, ses valeurs, et surtout ses devoirs. Le comte Charles André de Brissac a décidé à 36 ans de se consacrer à son château, pour défendre et maintenir la tradition familiale. Un héritage qui exige tous les sacrifices, jusqu’à vous obliger parfois à changer de nom. C’est ce qui est arrivé au Marquis Charles-Antoine de Vibraye, né de Sigalas. Pour reprendre Cheverny, l’un des joyaux des châteaux de la Loire, pour éviter qu’il ne sorte de la famille, il a été adopté par son grand oncle, Philippe de Vibraye. Aujourd’hui à Brissac, comme à Cheverny, les châteaux tournent comme des PME, avec soirées de gala, visites et chasses à courre."

Non, le 29 avril, "le monde entier" n'aura pas les yeux tournés vers l'abbaye de Westminster...

Non, ces jeunes "aristos" communautaristes ne sont ni aimables ni des modèles à suivre

Non, ces familles de la "noblesse historique" ne devraient pas avoir le droit de faire de la "chasse à courre".

http://www.pluzz.fr/prise-directe.html


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