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Depuis la chambre

Publié le 27 janvier 2011 par Toto
Depuis la chambreDepuis la chambreDepuis la chambreAujourd'hui, je débute une nouvelle rubrique sur "La musique à papa" qui, je l'espère, va perdurer. En effet, dans la série "il n'est jamais trop tard pour bien faire", je vous propose de revenir sur les principaux disques sortis par un petit label. Un label dont on ne parle pour moi pas assez, et qui, en ces temps de communication à outrance et de consommation de masse semble toujours garder une ligne de conduite exemplaire, fonctionnant encore sur le coup de coeur, le coup de foudre (et tant pis pour le retour sur investissement ?). Un peu comme un blog finalement ;-) Une sorte de village d'irréductibles gaulois... Et pour une première, il s'agit de "Depuis la chambre", un label parisien créé par  un dénommé Glen Ropars et qui rassemble en son sein, quelques artistes français adeptes d'une pop (de "chambre"?) pas désagréable du tout, dans la lignée de Katerine, Dominique A ou encore Daniel Darc. Bref, du fortement recommandable. Le nom même du label provient du premier album de Laurent Barbin, un chanteur à l'univers mélancolique et littéraire assez marqué, pas très éloigné musicalement du dernier disque, "La musique", d'un autre Nantais, Dominique A. Ce n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler de la musique fantaisiste, mais les textes comme les arrangements sont particulièrement élégants et soignés, ce qui fait que son nom est sans aucun doute à retenir. A l'image d'un Arman Méliès, il lui reste encore à progresser la voix, un peu en retrait. N'est pas Bashung ou Bertrand Belin qui veut...
Autre nom présent sur le label, Martin Angor, lui, pratique une pop plus dansante, mais tout aussi sombre, proche de Taxi Girl notamment ("AK47" est une référence évidente à "Aussi belle qu'une balle"). Là encore, il y a de bien belles choses, même si ça ne tient pas forcément sur la longueur d'un album.Enfin, dernier disque mentionné ici, celui de C++, alias Charlotte Gérant, sur lequel a d'ailleurs participé Angor, comme quoi, malgré le peu d'artistes encore signés, "Depuis la chambre" semble être déjà une grande famille. Le disque s'appelle "Orienté objet" et on pourrait donc croire à un truc d'informaticiens, un peu chiant, le genre de musique binaire faite de zéros et de uns. Mais non, c'est tout l'inverse, c'est plutôt carrément décalé, reprenant les choses là où Katerine les avaient arrêtées après  son pourtant excellent "Mes mauvaises fréquentations". Et en sus, il y a même quelques titres qui auraient  pu devenir des tubes comme ce "Comme dans les films" particulièrement efficace.
"Depuis la chambre" est donc un label prometteur dont j'attends désormais des nouvelles avec une certaine impatience, car il semble détenir le secret d'une pop magique, loin d'être si fréquente par chez nous.
Clip de "Les amoureuses" (Laurent Barbin) :
Clip de "Sombre Disco" (Martin Angor) :

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