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The Last Man On Earth

Publié le 27 janvier 2011 par Olivier Walmacq

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genre: science fiction
année: 1964
durée: 1h25

l'histoire: Un scientifique est le seul survivant d'une épidémie qui a transformé le reste de l'humanité en vampires.

la critique de Eelsoliver:

Pour ceux qui l'ignoreraient, Je Suis Une Légende, le film de science fiction avec Will Smith, a déjà connu deux versions: une première en 1964 avec Vincent Price et une seconde en 1970 avec Charlton Heston. Bien que The Last Man On Earth ait plus de 45 ans au compteur, ça reste de loin la meilleure version. En tout cas, le film d'Ubaldo Ragona est 1000 fois meilleur à celui avec Will Smith.
Franchement, y'a pas photo !
En vérité, George Romero a dû s'inspirer de The Last Man on Earth pour réaliser la Nuit des Morts-Vivants cinq plus tard. Malheureusement, The Last Man on Earth est un film oublié et franchement sous-estimé, alors qu'il s'agit clairement d'un chef d'oeuvre.
Le mérite revient à la réalisation, définitivement sombre et austère, plaçant un scientifique (Vincent Price) dans un monde ravagé par une mystérieuse épidémie.

Cela fait désormais trois longues années que notre héros vit dans la sollitude puisqu'il est (comme l'indique le titre) le dernier homme sur Terre !
Certes, certaines personnes ont survécu au cataclysme mais elles sont devenues des sortes de vampires ou de morts-vivants, particulièrement hostiles et sauvages.
L'homme est revenu à son état primitif et animal ! Telle est la leçon à retenir de ce film pessimiste !

Quant à Vincent Price, il livre à nouveau une grande performance. Le film confronte alors le scientifique à son passé. Ainsi, on comprend quelles sont les origines de l'épidémie.
Pour le scientifique, c'est le début d'un mong cauchemar et il devra tuer sa propre femme, elle-même devenue un zombie. En vérité, The Last Man On Earth oscille entre science fiction, horreur et tragédie, et ce, à travers son personnage principal.
Un excellent film, à voir absolument pour tout cinéphile qui se respecte.

Note: 17.5/20

La critique de Borat

En 1964, Sydney Salkow adapte le premier le roman de Richard Matheson, Je suis une légende. Le film reprend le titre, mais est plus connu sous le nom de The Last man on Earth.
Il s'agit d'une coproduction italo-américaine, dont Matheson sera peu satisfait. On y retrouve l'incontournable Vincent Price, Franca Bettoia, Emma Danieli et Giacomo Rossi Stuart. Fait amusant, cette adaptation est souvent comparée à La nuit des morts vivants de George A Romero.
Je dis amusant, car le film de Salkow a 4 ans de plus que celui de Romero ! Donc critique facile et improbable.

A noter, que le film est tombé dans l'ordre publique, donc facilement trouvable sur le net. C'est probablement l'adaptation la plus fidèle au chef d'oeuvre de Matheson.
Malgré les années (un léger coup de vieux, mais ça va), le film est toujours appréciable. (Attention spoilers) Commençons d'abord par les choses non fidèles.
Robert Neville devient ici Robert Morgan pour je ne sais quelles raisons (sûrement pas de droit, vu qu'il est considéré comme adaptation officielle du livre).
Il est scientifique, alors qu'il n'est que simple ouvrier. L'aspect Monsieur Tout le monde n'est donc pas respecté.

Chose amusante: même avec son savoir, Morgan ne se met à utiliser la science que vers la fin. La fin également est différente, mais se conclut par la même issue que le roman.
Les années ne sont pas les mêmes également: le roman se passe en 1976, le film en 1968. Mais en dehors de cela, le film est assez fidèle à l'original.
Robert Morgan était autrefois un brillant scientifique, marié et avec une petite fille. Mais une terrible épidémie s'abattra sur le monde, Morgan devenant le seul survivant.

Ses activités se résument à regarder des archives, mettre les cadavres dans le caveau et éviter de se pointer dehors la nuit, sous peine d'affronter des vampires.
Mais quelque chose de bien plus grave va arriver, conduisant Neville à sa perte. Vincent Price est brillant, campant un dernier homme convaincant et touchant.
La mise en scène de Salkow est assez classique, mais le réalisateur garde l'essence de l'oeuvre de Matheson, particulièrement dans le quotidien misérable de Morgan.
En résulte une adaptation largement moins connue que la misérable version récente, mais largement meilleure.

L'adaptation la plus fidèle à Je suis une légende, avec un Vincent Price parfait.

Note: 18/20


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