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La Castafiore débarque à Monaco

Par Benard

depassouline

  

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     Nous sommes enfin en mesure de rassurer nombre de nos lecteurs qui souffrent de longue date de n’avoir jamais bien saisi l’intrigue desBijoux de la Castafiore.Depuis deux mois, c’est plus clair : il suffit de le relire en monégasque, dernière en date des versions régionales de Tintin. Alors cette non-aventure axée sur un anti-héros, où tout le monde se parle sans que les gens ne communiquent entre eux puisqu’ils usent de la même langue mais pas du même langage, apparaît aussi lumineuse que Tintin au Tibert traduit en tibétain par un moine d’une lamaserie d’Anvers (en plus, c’est vrai). Mais restons sur lesBijoux de la Castafiore,qui s’est d’abord appelé « L’affaire Castafiore », puis « Le Saphir de la Castafiore » et même « Le Capitaine et le Rossignol ».

   Cet album à part dans l’œuvre d’Hergé est une histoire de fous rythmée par la nonchalance d’un réparateur pas pressé de réparer, de bijoux deux fois disparus mais jamais volés et de roms toujours suspects mais pas coupables (le détail a dû traumatiser quelqu’un dans sa jeunesse, en même temps queLa Princesse de Clèves)… Hergé y avait mis son talent à inventer la confusion et son génie à l’organiser. Les intellectuels en feront une œuvre-culte louée pour sa postmodernité, sa densité, sa sophistication, son autodérision et son grand  Le philosophe Michel Serres y vit même la production par le « comics » de son Traité de la solitude monadique, manière toute personnelle de dévoiler à quoi fut la bande destinée.

Lire la suite : http://passouline.blog.lemonde.fr/2011/01/29/la-castafiore-debarque-a-monaco/#xtor=RSS-32280322art del’understatement.


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