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J.R. WARD - LOVER MINE (Tome 8) : 6+/10

Par Eden2010
J.R. WARD - LOVER MINE (Tome 8) : 6+/10

J .R. WARD - LOVER MINE (tome 8 de la "confrérie de la dague noire") : 6+/10

(pas encore disponible en français)

Ce huitième tome a pour personnage central John Matthew et sa relation avec Xhex. John est probablement le futur frère (il ne l’est pas encore, ne l’oublions pas) que nous connaissons le mieux, puisque, depuis le quasi début de la saga, J.R. Ward semble avoir une affection toute particulière pour ce caractère qui est censé être la réincarnation de Darius (Audazs en VF).

Nous avons déjà suivi toute son évolution, dès avant sa transition. Le précédent tome (Lover Avenged) en particulier avait déjà mis l’accent sur la relation entre John et Xhex. Donc, avec tout l’historique de John qu’on connaissait déjà – et qui ne couvre tout de même que vingt-cinq ans – on s’attendait dès lors à quelque chose de nouveau, de surprenant. Et bien, non, on continue avec John comme il était. Il redevient même un peu plus fade par rapport à Lover Avenged.

Ce volume qui lui est consacré était donc aussi décevant que le personnage lui-même.

Son histoire, son épreuve vécue dans les escaliers, et bien, on connaît depuis le temps. Je pense qu’il y a des frères qui ont eu une vie bien plus dure, et plus longue aussi, comme Zsadiste ou Vishous p.ex. et qui ont surmonté des épreuves bien plus dures. Mais bon, admettons, John est jeune encore.

Heureusement que Xhex sauve un peu l’intrigue principale. Son histoire est bien plus tordue et son caractère a plus de relief que celui de John. On aurait même aimé connaître un peu plus sur son histoire. Je pense néanmoins qu’elle sera certainement, avec Muhrder, son ex-amant, au centre d’un prochain volume, puisque certains éléments dans ce livre l’annoncent, et on commence à voir les petites allusions pour ce qu’elles sont !

Au début, ce huitième volume commence avec un bon rythme et on est donc ravi. Mais rapidement, l’histoire principale s’enlise. Xhex, enlevée par Lash, parvient à se libérer et retrouve donc la confrérie. Son seul but sera de se venger. Et de profiter de son temps avec John.

Bref, l’intrigue principale de ce volume (John/Xhex) est sans surprises et je l’ai trouvée trop prévisible et sans gout. Mais tout est relative, une histoire fade dans cette saga reste tout de même une bonne histoire. Je procède nécessairement en comparant aux précédents volumes.

Dans Lover Mine,pas moins de trois intrigues secondaires gravitent autour du couple central.

D’abord celle de Qhuinn et Blay. A mon avis, on aurait pu s’en passer.

Puis celle de Lash, dont la relation avec son père, l’Oméga, devient très très difficile et dont l’existence prend un sacré tournant. J’ai trouvé cela dommage, puisque j’aimais bien ce personnage ennemie comme il était, dangereux, cruel, égoïste, puissant. Maintenant, il se transforme et je ne suis pas certaine d’avoir apprécié cette évolution.

La troisième intrigue se situe dans le passé et était certainement censé apporter de la profondeur à l’histoire principale : c’est celle de Darius, décédé dans le premier tome de la saga, le père de John et meilleur ami de Wrath (Kohler en VF). Nous assistons à sa rencontre avec Tohrment et le suivons dans une enquête concernant l’enlèvement d’une vampire femelle au XVIIème siècle.

Cette histoire aurait pu être mieux reliée au présent et à John. Depuis le quasi début de la saga (volume 2), nous savons que Darius s'est réincarné en la personne de John et on espérait donc une révélation, une dualité qui se manifesterait. D’ailleurs, la jaquette du livre l’annonçait. Et bien, on attend encore et encore. Je pense que c’était censé arriver, peut-être l’auteur pensait y être parvenue, mais le résultat n’est pas celui qu’on attendait. On n’a pas de réunion entre les deux cotés. C’est bien dommage.

Enfin, la fin, mais c’est souvent le cas dans cette série, est consternante et niaise. Encore une fois, tout est bien trop « américain ». Surtout lorsque nous apprenons qui est en fait No’One (qu'on traduira certainement par quelque chose comme PerSon). Dommage, j’espérais mieux.

J’avais la sensation que J.R. Ward avait mis tellement d’efforts et d’espoir dans le personnage de John, construit depuis le quasi-début, qu’en fait elle est passé à coté de l’essentiel. C’est pour moi le caractère le moins attachant, celui qui semble même le plus pleurnicheur. Il semble tellement souffrir en raison de sa pauvre enfance et son, épreuve – et bien, comparé ce qu’ont vécu tous les autres, y compris Xhex, c’est franchement du « pipi de chat », si vous me pardonnez cette expression. Je ne nie pas ses soucis, mais tout est relatif. Peut-être je m’attendais à plus, peut-être aurait il été préférable que nous ne sachions pas autant sur John avant même d’ouvrir ce livre, mais le fait est que je suis restée sur ma faim. J’attendais en particulier plus de son coté « Darius ».

Jusqu’ici, c’est le plus mauvais tome. Mais le prochain, Lover Unleashed, qui sortira en mars 2011 et mettra en scène Payne et Manny Manello (oui, le chirurgien humain !) sera certainement plus palpitant. J’espère également le retour de Muhrder, ce qui sera bien ennuyeux pour ce pauvre John.

Dans tous les cas, je ne suis pas prête à lâcher cette saga pour un tome que j'ai aimé un peu moins !

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