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Tamara Drewe (Simmonds)

Par Mo
Tamara Drewe

Simmonds © Denoël - 2008

Dans la petite bourgade anglaise d’Ewedown, les gens coulent des jours paisibles. Les plus jeunes pestent de vivre dans un pareil trou à rat, leurs aînés organisent leurs semaines entre les horaires de travail et les temps de repos. Les seniors sont attachés à leurs terres qui les a vu grandir.C’est dans ce petit coin de paradis que Beth a choisit d’ouvrir Stonefield, une pension de famille réservée aux écrivains. Ils utilisent ce lieu pour y organiser de longs séjours entièrement consacrés au repos et à l’écriture. Beth s’occupe de toute l’intendance. En principe, son mari Nicholas est censé l’aidé sur quelques tâches mais en réalité, ce celèbre romancier passe ses journées dans la remise que le couple a aménagé afin qu’il dispose d’un lieu calme et retranché pour produire.

Un endroit où les choses coulent de source, sans remous, loin de l’agitation londonienne. C’est précisément en ce lieu que Tamara Drewe a décidé de s’installer. Elle vient en effet d’hériter de la maison de sa défunte mère, à quelques mètres seulement de la paisible retraite des écrivains. La beauté et la présence de Tamara est rapidement remarquée, le cœur des hommes fond comme neige au soleil lorsque la belle fait son apparition. Son installation va provoquer une succession événements qui provoqueront des remous à Ewedown.

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Tamara Drewe (Simmonds)

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Idem que ma chronique de vendredi sur Le Montespan de Jean Teulé et Philippe Bernard : un album repéré depuis un moment, beaucoup de bonnes choses lues et entendues, une lecture attendue et, au final, peu d’accroche. Autre point commun avec Le Montespan : cet album est une adaptation d’un roman. En effet, Posy Simmonds s’est librement inspirée de Loin de la foule déchaînée de Thomas Hardy.

Alors oui, Tamara Drewe est un portrait peu reluisant des « people » mais de là à dire que c’est un portrait au vitriol… pas vraiment. Il est questions de jalousies, de mesquineries, de manque de modestie, d’adultère… de vilains défauts mais pas de quoi en faire un drame non plus. Je m’attendais aussi à me tordre de rire… pas du tout. Je m’attendais à une ambiance coquette, la légèreté de la campagne anglaise, ambiance printanière et sereine… c’est fade et la colorisation y contribue fortement. Je m’attendais à une lecture agréable mais en fait je n’aime pas du tout la présence de ces longs paragraphes de textes intercalés entre les cases. Un beau livre ? Pas pour moi ! Un roman graphique ? Certainement pas. Et même si je n’ai jamais envisagé d’abandonner ma lecture en cours de route, je n’étais pas non plus très emballée pendant ce moment de découverte.

Alors cynique : oui. Caustique : un peu. Original : oui, je lis peu de BD avec autant de narration en dehors des cases. Le récit est original mais le rythme est un peu mou pour moi. Bref, une nouvelle fois, déception. Ce que j’ai découvert avec cet album ne correspond absolument pas à ce que j’en avais lu au préalable.

Tamara Drewe (Simmonds)
Pas de claque, pas d’empathie, pas d’amusement… peut être l’accroche avec Posy Simmonds se fera-t-elle mieux avec Gemma Bovery ?? Quoi qu’il en soit, cet album ne m’a pas donné envie de voir le film sorti sur les écrans l’année dernière.

Les avis de Lo, Enna et Dominique Bry.

Tamara Drewe (Simmonds)
Tamara Drewe

One Shot

Editeur : Denoël

Collection : Denoël Graphic

Dessinateur / Scénariste : Posy SIMMONDS

Dépôt légal : octobre 2008

Bulles bulles bulles…

Tamara Drewe (Simmonds)
Tamara Drewe – Simmonds © Denoël – 2008
Tamara Drewe (Simmonds)
Tamara Drewe – Simmonds © Denoël – 2008

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