J-C Lattès, 25 août 2010, 366 pages
Résumé augmenté de l'éditeur :
L'année de ses trente ans, Nola décide d'affronter les démons qui la hantent depuis plus d'une décennie, depuis cet été-là.
Août 1998, il fait trente-sept degrés, Paris est vide, les Bleus sont champions du monde, et la jeune Nola vient de perdre son père. Contrainte d'emménager avec sa mère, Mira, dans " l'immeuble-mutant ", reflet architectural de leur vie décrochée, elle espère se reconstruire. Mais bientôt, Mira présente d'étranges symptômes...
Nola est obligée de travailler et de s'occuper de sa mère qui "déraille" de plus en plus, plongeant dans la dépression.
Heureusement, elle rencontre une autre victime et l'art qui l'aideront à se sortir de cette souffrance.
Mon avis :
Voilà un très beau roman sur le deuil, douloureuse tristesse qui s'abat sur n'importe qui.
L'image de l'appartement m'a fait penser à "L'arrache couer" de Boris Vian où l'appartement se transforme autour des personnages au fur et à mesure de leur évolution. J'ai eu cette même impression de lieu se refermant sur les personnages.
De belles réflexions sur la perte d'un proche qui ont résonnées en moi.
Un deuil qui se double d'un secret de famille trop longtemps enfoui.
Pourtant, un livre qui m'a dérangé, justement parce qu'il resonnait en moi ; et puis la "guérison" et l'aveu de la mère m'ont paru bien rapides par rapport à son état dépressif.
Un roman très intéressnat, toutefois, par son ton pudique sur "le grand mal du siècle".
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