TEMPORAL SOLAIRE : O INTI, Mesme.
solidaire aacteur, creuset vagabond, avant
la conception (et limaille de limache), avec
solitude et confusion ultra-
sélénite, tantôt
chardon marianiste, tantôt
escroc, diluvien,
rhumbéant – la machine
nous transporte, tels d’intimes camélidés
un jour où l’un mourait,
et un autre, insulaire, -rrecteur, « revivait ».
par les stries bâtardes du temps,
parole après parole, par les freesias nous traversons,
frontière et fronteira et la maison vide.
fleur de cactus saluante (echinocereus polycephalus,
selenicereus vagans, cactus somnambule ?)
delà la vigne / parra la llende, au fond, en trois aactes :
vers le veuvage ancestral, mysture, vers l’a-diction étoilée à la vie (vida).
Extrait de : Andrés Ajens : Más íntimas mistura, Intemperie, Santiago 1998; repris dans : quase flanders, quase extremadura, Left Hand Press, Victoria 2008
Traduction de l’espagnol (Chili) par Jean-René Lassalle, avec le texte espagnol et l’aide de la traduction anglaise d’Erín Moure.
TEMPORAL SOLAR, O INTI MISMO.
solidario aactor, crisol errante, antes
de la concepción (y de limache), con
soledad y confusión ultra-
selenes, tal
cardo mariano, tal
tunante, aguacero,
rumbeó – la máquina
nos traía, qua camélidos íntimos,
un día en que uno moría
y otro, insular, -rrector, “revivía”.
a través de los huachis del tiempo,
palabra y palabra, por fresia cruzamos,
frontera y fronteira y la casa vacía.
flor de cactus saludando (echinocereus polycephalus,
selenicereus vagans, ¿dumbling cactus?)
allende la parra, al fondo, en tres aactos:
a la solariega viudez, mistura, y a la dicción estrellada a la “vida”.
repris dans : quase flanders, quase extremadura, Left Hand Press, Victoria 2008
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CETTE MER DATE UN SANG
arriver à donner
par le d/étroit - son trait : date d’un art-
errant, -errestre trans-
marin – de grand chemin,
à l’écluse du Colon Cristobal, en haut, conclave
postal (« aux chrétienissimes et tout-puissants »),
rapace, par là arriver à être
sur les marges de cette plage, syntaxe bancale,
aux rousseurs sur eaux vraies, beaucoup (séjour photographique : elle,
l’époque témoignera),
nombre de dios, son nom, un dies
date
dé-dié à la translucination avec
un sang satisfixé, o nègre marrón – bouchée de noms,
caraïbe logophage, un nom ou deux – no more.
Extrait de : Andrés Ajens : Más íntimas mistura, Intemperie, Santiago 1998; repris dans : quase flanders, quase extremadura, Left Hand Press, Victoria 2008
Traduction de l’espagnol (Chili) par Jean-René Lassalle, avec le texte espagnol et l’aide de la traduction anglaise d’Erín Moure.
AQUELLA MAR FECHA SANGRE.
venir a dar
por la estrechura - su hechura: fecha de art-
errante, -errestre trans-
marina – del camino real,
a la esclusa de colón, arriba, cónclave
postal (“a los cristianísimos y muy poderosos”),
cachizo, pues venir a estar
a orillas desta playa, sintáxis bancal,
próximo a veraguas, muy (fotográfica estancia: ella,
la época testiguará),
nombre de dios, su nombre, un
día
dado a translucinación con
sangre satisfecha, o cimarrón – bocado de nombres,
logófago caribe, un nombre o dos – nomás.
Extrait de : Andrés Ajens : Más íntimas mistura, Intemperie, Santiago 1998; repris dans : quase flanders, quase extremadura, Left Hand Press, Victoria 2008
Jean-René Lassalle
bio-bibliographie d’Andrés Ajens
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