La Jamaïque et son Reggae vont en cette année faire parler d'eux par le biais des salles obscures. En effet, deux films seront à l'affiche : No place like home du regrété Perry Henzel, dont je vous est parlé dans un article précédent et Made in Jamaica.
Ce dernier, déjà projeté aux festivals de Toronto les 13 et 15 septembre dernier dans la catégorie Real to reel et d'Amsterdam, devait sortir en mars et a été finalement été repoussé au mois d'avril. Ce film est du au réalisateur Jérôme Laperrousaz déjà auteur de Prisoners in the Street, Thirld World en 1980 sélectionné à Cannes, mais aussi de Continental Circusen 1972 qui a reçu le Prix Jean Vigo de la meilleure production étrangère, de Human avec Terence Stamp et Jeanne Moreau en 1975.
Entièrement filmé en Jamaïque, du ghetto au star system, Made in Jamaica expose le destin d'artistes exceptionnels. Le film présente, au travers des performances des pères du Reggae et des stars de la nouvelle génération rassemblés pour la première fois, la situation actuelle de l'île : Alaine, Beres Hammond, Bounty Killer, Brick and Lace, Bunny Wailer qui sur l'affiche du film, Capleton, Dr. Marshall, Elephant Man, Gregory Isaacs, Joseph Current, Lady Saw, Sly Dunbar et Robbie Shakespeare, Tanya Stephens, Third World, Toots Hibbert des Toots And The Maytals, Vybz Kartel. Made in Jamaïca met en scène ces leaders des mouvements Reggae et Dance Hall, et montre comment, de l'esclavage et de la misère, naît dans une île de moins de trois millions d'habitants un chant de révolte, musique à la fois de souffrance et d'espérance, qui résonne aux quatre coins du monde.
Avec un certain talent, Jérome Laperrousaz filme la Jamaïque sous toutes ses coutures, le ghetto, la beauté du paysage, The Blue Mountains, les vendeurs de narrows streets, le talent créatif des Rastas mais aussi la mode de la rue. Véritable vitrine de la Jamaïque, il fait tout de même plusieurs constats. Que devient le Reggae aujourd’hui ? Que représente l’ancienne génération des fondateurs et la nouvelle génération beaucoup plus tournée vers le Dancehall ?
Si du point de vue bande originale, ce sera la grande surprise puisque environ 70 morceaux inédits auraient en outre été enregistrés pour les besoins du film, sont déjà connus les
artistes qui composeront la tournéepromotionnelle qui accompagnera la sortie du film : Bunny Wailer, Capleton, Dub Incorporation, Sly & Robbie, Mystic Reveletion of Rastafari, Improvisator Dub et Iration Steppas. Un sacrée brochette d'artistes de tous styles qui se produiront dans plusieurs villes de France à des dates qui seront communiquées ultérieurement. Guètez donc l'actualité musicale et cinématographique de vos villes, afin de ne pas passer à côté de ces évènements.
Ce dernier, déjà projeté aux festivals de Toronto les 13 et 15 septembre dernier dans la catégorie Real to reel et d'Amsterdam, devait sortir en mars et a été finalement été repoussé au mois d'avril. Ce film est du au réalisateur Jérôme Laperrousaz déjà auteur de Prisoners in the Street, Thirld World en 1980 sélectionné à Cannes, mais aussi de Continental Circus en 1972 qui a reçu le Prix Jean Vigo de la meilleure production étrangère, de Human avec Terence Stamp et Jeanne Moreau en 1975.
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