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Propriété Interdite

Par Metstacapuche @metstacapuche

Critique film : Propriété Interdite, scénario de Marie Garel-Weiss, Jean-Claude Janer et Hélène Angel, réalisé par Hélène Angel, avec Charles Berling, Valérie Bonneton et Vasil Vivitz Crecu… sortie cinéma 01/2011

Propriété Interdite

« Manouche au plafond, Pâques au tromblon »

Le film de genre français, et plus globalement le cinéma fantastique français, est le parent pauvre de la production cinématographique française. Pour un Martyrs, combien de A l’intérieur ou de La horde ?

Ici, Hélène Angel nous invite à pénétrer le quotidien d’un couple joué par Charles Berling et Valérie Bonneton. Madame a hérité de la maison de son frère décédé dans des circonstances pour le moins mystérieuses. La demeure en question est dans le pur style des bâtisses telles que l’on peut en observer dans L’orphelinat. Elle fait partie intégrante de l’histoire et revêt tout l’attirail de la maison hantée traditionnelle : portes qui grincent, cave avec souterrain…

La protagoniste principale se révèle plutôt perturbée. Femme au foyer anorexique, elle passe ses journées à téléphoner à son défunt frère. Monsieur quant à lui est un businessman en marche vers la ruine, cherchant à rénover la propriété afin d’en tirer une belle plus-value.

La première partie du film joue avec les codes du film d’épouvante. Il semblerait qu’une présence mystérieuse hante la maison bourgeoise. Le fantôme du frère serait-il encore dans les lieux ? La seconde partie voit l’actrice principale recueillir un gitan afin de lui faire faire les différents travaux préconisés par son mari.

Propriété Interdite

Propriété Interdite m’a posé deux très gros problèmes :

Tout d’abord, il souffre d’un rythme affreusement lent. Non content d’égrener tous les clichés du genre en 45 minutes, il est impossible de ressentir la moindre empathie envers les deux personnages qui composent le couple tant ils sont caricaturaux. Ensuite, le film ne sait pas sur quel pied danser : film d’épouvante ou drame social ? Impossible de le déterminer. La seconde partie prenant le contrepied de la première. La conclusion grand-guignolesque à cette éprouvante expérience ne permet pas non plus de prendre position.

Tout n’est pas pourtant à jeter. Certaines scènes, notamment celles du souterrain, sont bien menées et contiennent quelques moments d’angoisse bienvenus.

Ce n’est donc pas le renouveau du film de genre français, mais était-ce vraiment la volonté de la réalisatrice ?

3,5/10


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