Le petit Charles Perrault bouge

Les contes de ma mère l’Oye, c’est un recueil de Charles Perrault qui contient : La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître chat ou le Chat botté, Les Fées, Cendrillon ou la petite pantoufle de verre, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet, Peau d’Âne.
En août dernier, nous avons vu les fées partout. Laissons les continuer à se promener. Vous pouvez même en ajouter sur la page qui leur est consacrée dans ce blog (cliquez sur les mots soulignés ci-dessus).
Et observons les autres contes de Perrault. Ce qui est bien, avec les contes, c’est ce qu’on peut en faire. Il y a quelques jours, j’évoquais La Belle au Bois, de Jules Supervielle : un mélange des personnages. Aujourd’hui, je me contenterai de vous demander de jouer avec les titres des contes, et avec la technique des à peu près. Une fois le titre modifié, essayez de raconter en trois ou quatre lignes ce que serait le conte avec ce nouveau titre.

Ainsi, La Belle au bois dormant pourrait devenir L’abbé l’eau boit, dort, ment : Un abbé découvre une source dans le jardin de son abbaye franc-comtoise. Il goûte l’eau et s’endort immédiatement. Cette eau a un pouvoir : celui de lui faire voir en rêve tout ce qui va se passer le lendemain. Par crainte de faire naître de trop grands espoirs ou des peurs excessives, il raconte tout autre chose. Mais un jour, ne pouvant retenir une prévision, il choisit de la confier au gobelet qui sert à puiser l’eau de la source. Et tous les moines en sont ainsi avertis. Jusqu’au carillonneur, un anglais, qui va les divulguer en sonnant les cloches... The bells sonnent à Ornans.