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Une morale des goûts alimentaires! Devenir melleur!

Publié le 05 février 2011 par Orlandoderudder

par Orlando de Rudder, samedi 5 février 2011, 05:34

Comme tout ce que nous croyons très personnel, nos goûts alimentires sont déterminés. Ne parlons pas des tabous infantiles genre bio, casher ou hallal qui servent les religions. Ni aux pratiques sociales et familiales qui permettent le mépris, la discrimination, le sentiment de supériorité: ah! les pourris qui boivent du coca, lequel et forcément un poison (voir le cokelore!) ou les jeunes ignares qui vont au macquedot comme les beaufs obèses qui en font autant! Le tout est de pouvoir mépriser. Assurer la cohésion du groupe. Se rassurer sur soi-même. autrement nbous ailerions tous la même chose. Le gras, le sucré, le salé, tout ce que la "junk food" apporte, si ressurante et jouant sur les "goûts fondamentaux", ceux pour lesquels nos papilles sont "programmées" et que nous rejetons par volonté de distinction sociale.

Le pssage du sucré à l'amer est une étape de l'adolescene et la recherche de goûts "autres" conduit à la maturité gustative, vpire affective.Car c'est lié. D'où, aujourd'hui, toutes ces pratiques "dissidentes" dans l'alumentation, tous ces régimes qui montrent l'inadéquation des êtres à la vie telle qu'elle est et l'intentio esthétique, morale, psychologique de s'en démarquer.

L'odée du bio a été précédé, en Europe, par les folies de Bircher.Mais aussi, après la guere, par cele de Kellog et un acceuil de tot ce qui enat des USA colonisateurs. LEs "idéologies du petit déjeuner" ont détruit nos racines gustatives en occasionnant une perte identitaire.LEs corn-flakes, trop sucrés, devenant l'aliment de santé (ils ont une histoire assez...croustillante)...aujourd'hui, la mode est "tout sauf la cuisine d'nci" pourc ertains et les plats exotiques sont devenus la règle.Et le "repas français", plus déséquilibré que le macquedot est classé par le patrimoine de l'UNESCO comme un vieux monument, un temple où puls personne ne prie. Pendant cer temps, les hilaratns discours gastronomes et oenologues fleurissent, étalés par des beaufs clapant en connaisseurs!

Quand on s soucie de soi, en tant qu'être qui n'est pas là pur nuire ux autres ou pur les ememrder, on cherche à se connaître. PArfois, ça va jusqu'à un psychanalyse dont la vocation et d'être une "psychologie sociale" pur nous empêcher de nuire avec nos tourments. L'étude,par chacun, des ses goûts alimentaire est un bon outil de connaissance de soi.Et ça peret de s'ouvrir aux autres dès qu'on vainc ses tabous, ses dégoûts: plus on amle, plus on amle, plus on aime denourritures différentes, plus on et ouvert aux autres! L'interdt, le dégoût, sont de petites haines, parfois décoratives, toujours nuisibles.

ensuite, on pourra éduquer le goût.Le raffiner commeles oenologues ayant appris leur métier, les "nez" de parfumerie qui, bien que doués, se perfectionnent. En sachant apprécier ce qu'on n'aimait pas auparavant. Le "j'aime pas ça" infantle est un refus du monde.

En étudiant ses goûts personnels, on joue au petit Proust! Tant d'aliments d'enfance et de jeunesse sont liés à des personnes, à des lieux, à des souvenirs qu'il suffit de faire surgir en mangeant, en évoquant la manducation! La raison du dégoût, e handicap, peut alors se dévoiler par tell ou tel épisode ou par sa relation à tele ou tele personne.Manger n'est pas que manger: c'est vivre, c'est tuer. Et dès qu'on s'attache à y bien penser, c'est instrument de déivrance! En y réfléchissant, en  remettant en qestion la fausse idée que l'on a trop souvent  notrepeprsonnalité réelle interrogez vos dégoûts, ça révèle,ça écoiffe et ça rend meilleur! fuyez les "j'aile pas ça" come le "ça fait chier": ils portent malheur et n'attirent que des ennuis. Plus on tient à ses dégoûtds et moins on est soi-même, moins on est ce qu'on devient!

pour finir, citons Pinget:

Je dis que mes désirs (…) ne sont peut être pas conformes à mon tempérament. Toujours cette affaire de possibles qui me déroutent si bien que j’en viens à méconnaître mes véritables goûts.

Robert Pinget, Graal Flibuste, 1966;

Et aussi:

Qui n ‘aurait envie de renverser la table de ses désirs et de ses dégoûts ?id.

Devenons meilleurs, ouvrons-nous au monde, n'admettons aucun purisme, aucune discrimination!Et ça commence par le fondamental, le goût! vive le monde si savoureux, vive le doute émerveillé, vivent Descartes et Condorcet, qui sont aussi poètes de l'amour! Le vrai!


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