Écrit par Le Jour
Jeudi, 10 Février 2011 13:08
éééçéééééàéàéàèéééàôéé
Deux pick-up sortent de la légion de gendarmerie du Littoral au quartier Bonanjo à Douala. Le passage des 4X4 n'attire pas une attention particulière ce midi du mardi 8 février 2011. Pourtant, Jacques Ajope Dubuisson qui se trouve dans l'un des véhicules est ainsi escorté à l'hôpital général de Douala.
Un gendarme affirme que M. Dubuisson va se faire soigner chaque jour, depuis son transfert le 4 février dernier de l'hôpital général pour la légion de gendarmerie. Le Français s'était tiré une balle à la mâchoire dans la nuit du 30 au 31 décembre 2010, lui qui venait d'abattre à bout portant son épouse, Marie-Thérèse Dubuisson, née Ngo Badjeck, responsable de la communication à Camair Co. Les deux conjoints qui ont un garçon de 10 ans s'étaient violemment disputés.
Une source à la légion de gendarmerie soutient que Jacques Dubuisson n'y reviendra plus. « Après l'hôpital, il sera conduit au parquet. Les enquêtes sont terminées à notre niveau. Nous avons réuni toutes les informations qui permettront aux magistrats de faire leur travail. » Un gendarme affirme que « les médias ont relayé de fausses nouvelles ces derniers jours. M. Dubuisson n'est jamais porté disparu». Aucune des sources ne nie que des pressions sont faites pour que le Français regagne son pays.
La nuit de son crime et de sa tentative de suicide, l'ex-militaire a été transporté à l'hôpital Laquintinie. Un bref passage puisqu'il a été ensuite conduit à l'hôpital général. Après quelques jours passés en réanimation, le patient a été interné en chirurgie A et logé à la chambre 330. C'est un malade placé sous garde. En effet, depuis le déclenchement de l'affaire, des rumeurs font état de la constitution d'un dossier médical pour simuler une évacuation sanitaire et provoquer la fuite de Dubuisson. De source digne de foi, l'armée suit discrètement l'affaire, M. Dubuisson étant un ancien militaire.
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