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London posse – jamaican sounds changed my life

Publié le 10 février 2011 par Broadcat

LONDON POSSE – JAMAICAN SOUNDS CHANGED MY LIFE

Peu de gens s’intéressent aujourd’hui au premières sensations du hip hop en Angleterre. Déjà qu’aujourd’hui il y a peu de Hip hop outre manche il y a quand même eu des mics qui ont circulé entre les mains des crackmen jamaicains, et c’était bien bon.

London Posse, c’est un peu le NTM Anglais (enfin plutôt dans l’autre sens). L’association de Sipho, Rodney P et Bionic était sans doute les premiers soldats du hip hop britannique à réussir à percer et ce grâce à Tim Sherwood (un animateur légendaire de radio1 et capital FM à la grande époque).

Le groupe qui a peu tourné n’a sorti qu’un seul album « Gangster Chronicle » en 90 chez Mango Records. Très vite propulsé dans les charts, le groupe splitte étrangement quelque mois plus tard. En vérité on apprendra que Rodney P qui tenta plus tard quelques retours embarrassants s’était gardé une bonne partie du gâteau, payant les autres avec du crack et des putes.

Pourtant « gangster chronicle » est un véritable petit bijou old school né de l’association d’une bande de potes coincés sur des trottoirs qui écoutaient du son dans des quartiers jamaicain et essayaient de trouver des mixtapes cool à écouter lors des séance de graff et de breakdance. Tout les titres qui composent cet album méritent que l’on revienne dessus. Les prods signées par le crew inspireront plus tard les plus grands beatmakers tels que jay Dilla (qui les cite dans de nombreuses playlists), certaines entreront dans la légende comme « Pass me the rizla » ou encore « Money Mad » et « Style ». Les lyrics sont encore brûlantes d’actualité, témoignant d’une époque où la musique étaient non pas une porte de sortie mais un outil de dénonciation des déboires d’une société.

Si le hip Hop est arrivé fin 70 à Londres, 10 ans plus tard, London Posse sont les premiers à mettre en avant la culture noire et les soundsystems en angleterre. Le groupe qui sera encensé par la presse n’invente rien, le hip hop a déjà explosé aux état unis et les américains envoient partout dans le monde des cassettes pour faire réagir les gens avec cette nouvelle énergie. L’ Angleterre refusera toujours d’admettre que ses ressortissants aient copié une culture mais maintiendra qui l’ont transcendé grâce à la mixité qu’offrait leur île.

Mais tout ceci n’est qu’une vieille polémique que tout le monde aura voulu enterrer. Heureusement il reste les disques.


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