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Funkytown

Par Epicure

Funkytown

Ils m’ont mis LA chanson dans la tête depuis le début de la campagne de promo, pas le choix de leur faire l’honneur d’aller voir le film! Même si je suis sortie de la salle encore avec la même *BIP!* de toune dans la tête, au moins, en bonus, j’ai vu un très bon film.

J’ai vécu l’époque disco en région pendant mes belles années d’école primaire, pourtant j’ai l’impression que le scénario de Steve Gallucio reflète parfaitement ce qui se passait à Montréal à ce moment-là : paillettes, décadence, pattes d’éléphant et overdose de cheveux à la “Farrah Fawcett wannabe”. On en vient presque à croire qu’on avait du goût dans les années 80, c’est tout dire!

Funkytown est un film choral, on y suit une demi-douzaine de personnages entre 1976 et 1980. De leur montée vers les plus hauts sommets jusqu’à leur chûte brutale sur le bon vieux plancher des vaches et, pour quelques uns d’entre eux, même plus bas. L’animateur vedette, la chanteuse déchue, la jeune première, le producteur véreux, ils sont tous là. On aimerait parfois en savoir un peu plus des uns et un peu moins des autres, mais au final on comprend pourquoi ils en sont tous rendus là.

Gros crush pour Paul Doucet qui aurait tellement pu se la jouer “grande folle” et qui, au contraire, nous propose une version de Douglas Coco Leopold so sweet mes chéris que you can’t believe tellement il est hot!

Un autre gros crush aussi pour la scène de danse à la Saturday Night Fever sur les rythmes de Daddy Cool, et pour l’ensemble de l’oeuvre de la bande sonore. D’autres l’ont déjà dit, on ressent les mêmes émotions que face à la trame musicale de C.R.A.Z.Y. La bonne chanson au bon moment.

Un film qui m’a beaucoup plu, plus sombre que ce que j’avais imaginé et qui m’a entraîné là où je ne m’y attendais pas.

Question quiz, merci d’avance si vous pouvez m’aider à trouver la réponse. Le film se termine avec un court texte sur le destin qu’ont connu certains des principaux personnages. Ce n’est pas un secret, on a souvent mentionné qu’on s’était inspirés de personnes réelles pour ce film. On indique donc que Bastien (Alain Montpetit) est décédé d’une overdose, Jonathan (Douglas Coco Leopold) est mort du sida et Mimi (???) est toujours une agente d’artiste qui a beaucoup de succès. Quelqu’un sait qui est cette MIMI???


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