Gallimard, Série Noire, 2004, 185 pages
Résumé de l'éditeur augmenté :
C'est l'histoire d'un petit voyou en fin de non-droits, déjà un peu âgé, mais de bonne mentalité, car basé sur l'idée de gauche, et à qui sa femme, la belle Karine, a interdit de remettre les pieds à la maison tant qu'il n'aura pas trouvé un moyen de subvenir un peu aux besoins du ménage.
Convaincu que le travail, pour peu qu'il ne soit pas trop manuel, est une manière comme une autre de restaurer l'amour conjugal, il entreprend de suivre un ivrogne dans la rue, avec l'arrière-pensée de lui piquer son portefeuille.
Il entre chez lui, commence à fouiller dans ses placard et découvre le magot... et le propriétaire qui le regarde, car c'est lui qui l'a pris au piège.
Mon avis :
Un huit-clos dans une maison entre un ravisseur qui a tout prévu, et un otage qui tente tout pour sortir.
De longues discutions pleines de poésie et de philosophie, telles qu'on peut en entendre au comptoir d'un bar ; mais le fil directeur est prenant : l'otage va-t-il arriver à fausser compagnie à son tortionnaire ? Et si oui, de quelles façon ? Ou va-t-il adhérer à la philosophie du preneur d'otages et finalement se laisser enfermer....
Car le kidnappeur est aux petits soins pour sa "victime".
Et "le Bossu" me direz-vous, dans tout ça ? Et bien justement, c'est un des subterfuge du kidnappeur.
L'image que je retiendrai :
Celle de la discussion entre les deux protagonistes sur le jeu d'acteur des présentateurs du Télé-achat, un grand moment !