Quatrième de couverture :
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie.
Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme. Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Mon avis :
Je ne suis pas fan de Science Fiction, mais parfois je peux vraiment me passionner, notamment en ce qui concerne les récits d'anticipation. Concernant, ce livre, j'ai eu envie de le lire en voyant le début du film. Et je peux dire que je ne suis pas déçue, bien au contraire ! J'ai vraiment apprécié cette lecture.
Matheson nous peint une fresque terrifiante où l'humanité est victime d'un virus qui semble décimé la population. Nous suivons Robert Neville, visiblement un des seuls survivants de l'humain tel qu'on l'a toujours connu, au travers de sa nouvelle vie. Et alors là, on trouve un homme poussé par l'instinct de survie, qui voit tout ce qu'il y a de moral dans nos vies s'anéantir, qui essaie de rationaliser les symptômes de vampirisme dont sont affublés les hommes et femmes contaminés. Cet homme que la solitude va torturer, va se retrouver avec des instincts animaux, brutaux, mais qui ne demande qu'à s'humaniser de nouveau.
C'était vraiment une lecture plaisante et particulièrement instructive sur ce qu'est la normalité et l'exception. Un grans coup de chapeau pour un livre écrit en 1954.