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Le monde va mal...

Publié le 14 février 2011 par Philippejandrok

a8c1ea7bb41305aaf3f1383b598f1dc4.jpgLe monde va mal, très mal, l’Amérique a attrapé un rhume et le reste de la planète souffre d’une grippe qu’aucun remède ne peut apaiser.

La crise économique touche tous les pays du monde, jusqu’en Nouvelle Zélande qui a été relativement protégée jusqu’à présent, mais plus pour longtemps.

Dernièrement dans un supermarché de Christchurch NZ, en dehors des gesticulations d’une Française qui avait remarqué que nous étions français, parlait fort pour se faire remarquer et ne cessait de s’exclamer pour que tout le monde l’entende :

- Oh, mais qu’est-ce que c’est cher ici, hein chéri, c’est cher…

En effet, la vie n’est pas facile au point d’être témoin d’une scène de la vie quotidienne, une petite fille demandait à son père de lui acheter tel type de petit pain et le père de répondre très gentiment :

-   Ma puce, c’est très cher, je ne crois pas pouvoir l’acheter aujourd’hui, mais peut-être la prochaine fois…

La petite a baissé la tête et s’est résignée.

La Nouvelle Zélande n’échappe pas à la règle, endettée à hauteur de 300 millions de dollars NZ par jour, avec sa population de 4 millions d’habitants, comment pourrait-elle un jour rembourser ses dettes en refusant constamment l’arrivée de nouveaux migrants ?

Sa situation économique est si dramatique qu’elle est à jeter dans le même panier que les PIGS (Portugal-Irlande-Grèce-Espagne-Italie), sans compter qu’une majorité de Néozélandais partent chercher de meilleures conditions de travail en Australie. Paradoxalement, la Nouvelle Zélande et l’Australie sont sournoisement colonisées par les Chinois, les Japonais, les Coréens, mais pourquoi s’en plaindre, ils travaillent et font fonctionner l’économie, au point que bientôt avec une courbe démographique importante, la population asiatique remplacera peu à peu la population locale, ainsi vont les flux migratoires des populations du monde.

En Nouvelle Zélande, c’est un peu un retour aux sources puisque les Maori seraient originaires du continent asiatique, mais pour l’Australie, c’est autre chose, il y a 25 ans, l’Australie refusait d’emblée, les noirs et les chinois, aujourd’hui, endettée comme tous les autres pays, elle doit suivre les conditions fixées par la Chine, à laquelle je tire mon chapeau pour son extraordinaire intelligence à gérer sa conquête de l’Occident en douceur, mais avec certitude.

En France, toutes les formations distribuées depuis 25 ans sont aujourd’hui caduques et pour cause, de nouveaux métiers ont émergé et ceux qui gagnent de l’argent ne sont plus ceux qui se salissent les mains.

Les assurances, les banques, la bourse a remplacé nombre d’emplois en fabriquant de faux métiers, de faux négociateurs, des hommes et des femmes sans scrupules qui s’enrichissent à millions sur la misère du monde, qui fabriquent de l’argent virtuel et des fortunes virtuelles. Internet favorise l’émergence de ces nouveaux métiers de vautours en proposant des formations et en poussant les gens à tromper la majorité afin d’enrichir les véritables « saigneurs » du marché. Des soldats, des petits soldats à la solde de ceux qui se fichent de créer de la misère pour avoir le sentiment suprême de dominer la majorité.

Aujourd’hui, ceux qui gagnent sont ceux, entre autres, ceux qui spéculent sur le prix du blé, du riz, sur les céréales, sur la misère, car les éléments se vengent sur ceux qui malmènent la planète. On peut s’enrichir à la bourse plus rapidement qu’en se fatiguant à chercher à un emploi et à travailler d’arrache pied pour se constituer un capital, mais on peut également tout perdre dans un claquement de doigt et de plus en plus, car les marchés n’ont plus de logiques.

À présent, une importante sècheresse touche en Chine près de deux tiers des zones de production de blé, une production dont la planète a besoin, les populations et les effets auront, à long terme, des conséquences économiques d’importance sur le monde, donc, les problèmes de sècheresse, d’inondation, de destruction des récoltes ont inévitablement un impact sur l’économie mondiale. C’est un effet papillon, il bat de l’aile à Hong-Kong et créer un typhon en Australie, tout est irrémédiablement lié, une espèce animale ou végétale disparaît entrainant des conséquences dramatiques sur le biotope et sur la nature et sur… notre vie.

En nouvelle Zélande, le prix des fruits et légumes a doublé en un an, on peut envisager que cela a et aura des conséquences en France et ailleurs, en Indes les problèmes d’alimentation posent également de profondes difficultés auprès des populations les plus pauvres, le prix des oignons et de l’ail, cela semble ridicule, a considérablement augmenté, au Maghreb une flambée des prix de l’huile, de la farine et du sucre ont poussé le peuple à la révolte, nous affrontons les débuts d’une famine internationale qui aura bientôt des effets dévastateurs sur les pays Occidentaux et jusqu’en France, nul ne pourra l’éviter, car sans travail, pas d’argent, pas d’argent, pas de moyen de consommer.

Et la France qui s’efforce de minimiser la situation en refusant d’accepter la réalité, pour protéger des intérêts politiques pathétiques, le réveil sera encore plus terrible, car celui qui n’a rien, n’a rien à perdre, le politique au contraire à tout à perdre en minimisant la situation.

La France est une démocratie qui fonctionne malheureusement comme une autocratie et c’est regrettable, car elle considère que les français sont des imbéciles en majorité, incapables de réfléchir, je suis navré de contredire nos politiques, mais il existe des Français très capables de penser et de réfléchir et qui n’ont pas nécessairement fait les grandes écoles qui créer, elles, des individus à la pensée unique incapables de s’adapter à la situation, à une situation inconnue, il suffit de voir la panique de nos politiques face à des mouvements de foules qu’ils ne comprennent pas car ils n’ont pas l’esprit ouvert.

Je reviendrais sur les retraites et les manifestations consécutives que je considère comme mal venues car on ne manifeste pas pour l’âge de la retraite alors qu’il n’y a pas de travail, on manifeste pour créer des emplois et après on pensera à la retraite, mais le problème est ailleurs, les politiques au pouvoir ont été placé grâce à la VOX POPULI, mais dans la résolution de ce problème, les politiques n’ont jamais tenu compte de cette voix, ignorant, humiliant le peuple, par manque de pédagogie, par arrogance, au point qu’une grande majorité des manifestants ne savaient plus pourquoi ils manifestaient, mais manifestaient parce qu’ils étaient mécontents qu’on les prennent pour des agitateurs imbéciles sans cervelle.

D’un autre coté les Chômeurs en fin de droit en France doivent bénéficier d’un revenu minimum d’insertion absolument insuffisant pour survivre et pour nourrir leur famille. Les aides sont parfaitement insuffisantes et certainement pas en rapport à l’augmentation du coût de la vie, les ouvriers, les cadres moyens au chômage et les autres, sont contraints de vendre leur maison qui appartient encore à la banque, les voilà ruinés, car ils doivent la vendre à un prix bien inférieur que le tarif qu’ils ont déboursé pour l’achat de celui-ci et malgré la vente, ils n’ont pas de quoi s’acheter un autre bien, et encore moins la possibilité de louer un endroit décent à un loyer abordable, mais cela ne semble déranger personne, comme les millions d’Américains chassés de leur maisons par les bailleurs, les banques qui avaient elles-mêmes créé cette situation abracadabrante.

Ainsi, je reviens sur les fameuses « formations qualifiantes » du président pour les chômeurs longue durée, il serait temps que les politiques cessent de gagner du temps pour des raisons électoralistes pour agir concrètement dans le sens des gens qui souffrent, car ceux-ci sont également fatigués d’être les dindons d’une farce qui ne cesse de rajouter des actes sans jamais en voir le bout.

Le visage de nos gouvernants se révèle toujours en tant de crise, car le peuple va à l’essentiel sans se laisser aveugler par des écrans de fumée mensongers, et les mensonges sont à présent flagrants, le masque tombe, tombera... un jour.

Nous vivons une époque formidable…

 

PS : nous devons apprendre à lire les situations et leurs conséquences avec un esprit large, sans la moindre œillère, il faut savoir se projeter et voir plus loin que la réalité et ses apparentes vérités.

Soyez attentifs à ce blog je posterais très bientôt de nouvelles photos de mes voyages en NZ.

 


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