Pilotes en séries.
The Good Wife.
Il y avait un moment que je n'avais pas découvert, pour la première fois, une série à la télévision française. Adepte de la VOSTFR, j'avais oublié le bien procuré par une telle démarche. A mes débuts de sériephile c'était le seul moyen. Je me souviens encore de ma découverte de Buffy contre les vampires, du Caméléon ou (plus honteux) de Charmed.
Mais nous ne sommes pas là pour parler de nostalgie ou de mes jeunes années. The Good Wife. J'avais laissé de côté cette série lors de sa diffusion américaine mais sa bonne réputation m'a poussé à regarder M6 il y a presque trois semaines.
Le pilote remplit son office et présente une série qui s'annonce somme toute assez classique. Une avocate a mis en sourdine sa carrière afin de s'occuper de ses enfants pour que son mari, procureur de son état, puisse briller. Seulement, ce dernier est accusé de malversations, de fraudes et échoue en prison alors que son affaire, médiatisée, met à jour ses innombrables infidélités.
La bonne épouse est une femme salie, bafouée, meurtrie mais qui reste forte par caractère et pour ses enfants. Elle reprend donc sa carrière d'avocate...
Portrait de femme, la série joue constamment entre les deux faces de la personnalité du personnage principal. Femme solide au boulot qui mène à bout et avec brio ses affaires et femme qui doute et qui survit en dehors; entre un mari qu'elle ne reconnaît plus, deux adolescents et une belle-mère envahissante.
Cette thématique au caractère ordinaire laisse un arrière-goût de déjà-vu. Mais fort heureusement, l'interprétation est solide, à commencer par Juliana Marguiles (Urgences), excellente. Le reste du casting est au diapason et on ne s'ennuie pas.
Au final, ce pilote est sympathique, malgré son côté classique. Tout dépendra de la variété et de l'originalité des affaires. Au moins, ma télévision devient utile une fois par semaine.