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15000 étudiants menacent de descendre dans la rue..

Publié le 16 février 2011 par Amroune Layachi
15000 étudiants menacent de descendre dans la rue..

15000 étudiants menacent de descendre dans la rue à M’sila

15000 étudiants du pole universitaire de l’université Mohamed Boudiaf de M’sila, qui sont au 3eme jour de leur grève illimitée, ont menacé aujourd’hui mercredi 16 février de descendre dans la rue et manifester bruyamment leur colère, si la tutelle persiste dans ses interminables tergiversations pour le maintien de ce décret foncièrement incongru.

Les 2000 étudiants des facultés de technologie et science et l’institut des gestion des techniques urbaines (GTU) de l’université Mohamed Boudiaf de M’sila, frappés de plein fouet par les dispositions du décret présidentiel N° 10-315, et face à l’autisme de la tutelle, ont procédé ce jour mercredi au gel des activités administratives et pédagogiques des départements de biologie, génie civil, génie mécanique, électronique, chimie informatique, agronomie, génie électrique…en paralysant totalement le pole universitaire.

Ce mouvement de contestation se singularise, nous dira Bendjafar, coordinateur du mouvement, par la mise à l’écart, sans ménagement des différentes organisations estudiantines satellites, proches de certains partis politiques, qui ont tentés par tous les moyens de saborder le mouvement de grève, qui touche présentement l’ensemble du pole universitaire.

Outre les aléas de ce décret pour les étudiants des sciences et de technologie, les étudiants de l’institut de la gestion des techniques urbaines (GTU), seul établissement à  l’échelle nationale, vivent un véritable calvaire, par le fait nous dira Omar, étudiant de 4éme année de la non reconnaissance de notre diplôme d’ingéniorat  en urbanisme, gestion de la ville, aménagements urbains…, et ce après avoir peiné pendant  05 longues années d’études.

Plusieurs fois, a enchaîne Tayeb, étudiant en 4eme année GTU, les titulaires de ce diplôme ont été empêchés de passer des  concours ayant trait à la filière, notamment à Oran et Biskra, d’où ils ont été renvoyés comme des pestiférés.

«On réitère notre revendication, a –t-il suggéré, pour la prise  en charge de cette spécialité et l’intégrer dans la nomenclature des postes de la fonction publique. Pour le moment, notre diplôme est loué pour les entrepreneurs qui  l’intègrent dans le dossier constitutif pour l’obtention du certificat de qualification. »

Rappelons que le nombre total d’étudiants suivant leurs études  au niveau de l’université Mohamed Boudiaf de M’sila, s’élève à 35000 étudiants.

Ghellab Smail


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