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FL 69 | Rock ou post-rock cette semaine ?

Publié le 18 février 2011 par Piyo

Salut les p'tits links !

Téchénet toujours et encore, sous la pression des fans, il revient encore cette semaine pour nous parler de Babet, une musique qui plaira à tous les propriétaires de chiens notamment. Ensuite, Mogwai est encore à l'honneur, un petit bijou vient de sortir on ne pouvait pas le louper. Bon week-end en musique !

Babet
ROCK / BABET - France (Montpellier)
By Téchenet
Piano Monstre
La voix féminine de Dyonisos se lance en solo, et forcément ça marche. D'abord parce qu'on y retrouve ce son particulier qui est leur signature, et dont le grand instigateur doit être Mathias Malzieu qui a bien évidemment collaboré à l'album. Dès le titre et le premier morceau "Piano Monstre", on retrouve la virtuosité façon comédie musicale dans la mélodie comme dans le thème... Mais rapidement Babet s'impose par sa diversité, en voulant obstinément décliner tous ses mondes à elle, et elle a bien raison. Quelques liens cependant : elle et son piano. Après les styles et les invités défilent, d'Arthur H à Edouard Baer, pour jouer avec elle. Après chacun y trouvera ses morceaux préférés...si le single "les amouratiques" fonctionne vraiment bien, j'ai tendance à préférer "Mexico" pour son orchéstration et sa langueur désabusée, ou encore "Tes Yeux dans ce Bar" qui s'installe musicalement sur une note de défit/baston au piano... Et une pensée pour Laïka, petite chienne innocente que les soviétiques ont envoyé en orbite, la condamnant du même coup à mourir de stress et de chaleur dans son Spoutnik, et à qui Babet tenait à rendre hommage... Moi j'aime bien!
Mexico
Piano Monstre
Les Amouratiques

Mogwai
POST-ROCK / MOGWAI - Ecosse (Glasgow)
By Piyo
3 ans d'absence, un live sublime Special Moves pour patienter dont on parlait recemment, les 5 compères écossais sont de retour en force ! Je ne sais pas d'où ils tirent ce panache mais après 17 ans dans un univers musical pas très causant mais envoutant, ce groupe nous offre un nouveau voyage à travers les étoiles. On peut démarrer par le morceau d'ouverture White noise mais il faut rapidement passer à la ballade souterraine Letter to the Metro. Le thème se développe progressivement dans une ambiance feutrée, après les 4:40 du morceau on a qu'une envie c'est de leur demander la suite. Pour se consoler on peut passer à How to be a Werewolf, plus de 6 minutes de décibels en délire qui donne le frisson. A déguster sans modération sur des enceintes Kan de la célèbre marque écossaise Linn bien sur.
Letter to the Metro
How to be a Werewolf
White noise


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