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Aniki Mon Frère

Publié le 18 février 2011 par Olivier Walmacq

aniki_mon_frere

genre: mafia, polar, film noir (interdit aux - 16 ans)
année: 2000
durée: 1h55

l'histoire: Pour ne pas se soumettre au clan qui a tué son boss, Aniki, un yakuza de Tokyo, retrouve son demi-frère, Bobby, à Los Angeles. Celui-ci a arrêté ses études pour devenir dealer. Il présente Aniki à sa bande.

la critique de Eelsoliver:

Le cinéma de Takeshi Kitano est toujours intéressant puisque l'acteur/réalisateur (Kitano est ici à la fois devant et derrière la caméra) brasse de nombreuses thématiques passionnantes.
Aniki Mon Frère est probablement l'une des oeuvres les plus connues du cinéaste. C'est vraiment l'un des rares noms asiatiques qui soit réellement connu en France et ailleurs.
Dans Aniki Mon Frère, Takeshi Kitano signe un polar complexe. Pour bien analyser le film, il est nécessaire d'évoquer un peu le scénario.
Nous faisons la connaissance d'Aniki (Takeshi Kitano), un yakuza, désormais poursuivi par les membres d'un gang qui a tué son patron. En même temps, Aniki refuse de trahir ses convictions les plus profondes.
Pour lui, il faut partir du pays et se refaire une petite santé aux Etats-Unis. Une fois sur place, il retrouve rapidement son frère, Bobby.
Ce dernier est un petit voyou confronté à d'autres dealers particulièrement agressifs. Toutefois, Aniki a bien l'intention de faire parler les flingues et la violence.
Dans cette logique, il n'hésite pas à utiliser les méthodes issues des yakuzas.
A partir de ces différents éléments, Takeshi Kitano signe un polar définitivement violent et sanglant. D'ailleurs, Aniki Mon Frère est justement interdit aux moins de 16 ans.
Pour le reste, à travers ce film noir, Kitano aborde plusieurs thèmes avec une certaine efficacité. Tout d'abord, il traite de l'exil d'un asiatique aux Etats-Unis, considéré ici comme un territoire facile à exploiter pour tout criminel rompu à la violence.
Ensuite, le film traite évidemment de la fraternité, et donc, du lien du sang. Enfin, Aniki Mon Frère plonge le spectateur dans une ambiance mafieuse, la ciminalité ayant pour but d'instaurer la loi du plus fort. Inutile de préciser que les méthodes employées par Aniki auront bien des conséquences sur la suite de l'histoire. C'est vraiment du bon cinéma. Encore une fois, Takeshi Kitano signe un polar intelligent et d'une redoutable efficacité.
Note: 16/20


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