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The Reef

Publié le 22 février 2011 par Olivier Walmacq

Reef

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2011
durée: 1h35

l'histoire: Quatre amis s retrouvent piègés au milieu de l'océan. Bientôt, un requin blanc commence à semer la terreur.

La critique de Eelsoliver:

Bien que le premier épisode des Dents de la Mer date de 1975, le film de Steven Spielberg reste la référence absolue. Toujours imité mais jamais égalé.
Et c'est bien là que se situe le problème. Bon nombre de films et d'ersatz reprendront la même formule, le talent et le pognon en moins. En même temps, Spielberg avait probablement tout dit et fait le tour du sujet avec ce film d'horreur d'une redoutable efficacité.
Le requin devenait alors un symbole de terreur, en sachant que la musique du film y était pour beaucoup.
Conscient qu'il n'a pas intérêt à jouer avec la même recette, Andrew Traucki propose donc une nouvelle formule avec The Reef, en français, Les Dents de l'Océan.
A cet égard, on regrettera le titre choisi pour notre cher pays hexagonal, tant celui-ci joue avec l'intitulé du film de Steven Spielberg. Mais bon, passons et revenons à notre sujet...
Comme je l'ai déjà souligné, Les Dents de la Mer repose une formule évidente, et proposer autre chose s'avère un exercice difficile. C'est d'ailleurs ce qu'avait tenté de faire un certain Open Waters, avec plus ou moins de qualité, mais cette production mineure restait une série B honorable, bien que bavarde et maladroite.
En un sens, The Reef ressemble davantage à Open Waters. Lui aussi s'inspire d'une histoire vraie et met à l'épreuve un groupe d'amis partis s'amuser dans l'océan.
Malheureusement, leur bateau heurte un récif et le navire coule rapidement. La coque flotte encore et nos héros semblent condamnés à errer sur quelques mètres de béton en attendant des secours qui ne viendront probablement jamais.
Inutile de préciser que le script est particulièrement simpliste. Toutefois, Andrew Traucki traite son sujet avec sérieux et efficacité. Ensuite, le cinéaste avait déjà surpris son petit monde, avec un certain Black Water, l'un des meilleurs films de crocodile !
Pour nos héros, il n'y a pas 36 solutions. Soit ils restent sur la coque et attendent gentiment les secours (en sachant qu'ils risquent de mourir de déshydration), ou soit ils tentent de nager vers l'île la plus proche, celle-ci se trouvant à 15/20 kilomètres de nage.
L'exercice est difficile mais pas impossible, nos héros ayant avec eux le matériel nécessaire (combinaisons, palmes, planches...) pour survivre plusieurs heures dans l'eau.
Oui, mais voilà, un requin blanc traîne dans le coin, et il a la dalle ! A partir de ce scénario basique, Andrew Traucki nous entraîne dans un suspense insoutenable, le film délivrant largement la marchandise en matière d'angoisse, de terreur et de tension.
Ensuite, le gros point fort de The Reef réside dans sa réalisation, la caméra suivant ici le mouvement des vagues. Ce qui suscite un sentiment de malaise et de nausée.
Enfin, pour une fois, les personnages sont attachants. Chaque mort est pour le moins atroce, atteignant psychologiquement et physiquement les protagonistes encore en vie.
Peut-on alors affirmer que The Reef est le meilleur film de requin depuis les Dents de la Mer ? Réponse: oui !

Note: 16/20


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