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René Nelli (par Alain Paire)

Par Florence Trocmé

Inaugurée le 4 février, une exposition René Nelli ou la poésie des carrefours est ouverte jusqu'au 7 mai 2011, du mardi au samedi, dans l'un des étages de la Maison des mémoires de Carcassonne, au 53 de la rue de Verdun qui fut autrefois la demeure de Joë Bousquet. Magnifiquement renseigné et riche de nombreux documents de première main, cet hommage à Nelli évoque simultanément le poète, l'ethnologue passionné par les cultures populaires, l'enseignant, le penseur, l'essayiste et l'historien : une figure plurielle et labyrinthique qui semble aujourd'hui, et ce n'est pas justice, devoir trop étroitement son principal rayonnement à l'Occitanie, au bûcher de Montségur ainsi qu'à l'érotique des troubadours. Cet événement de belle ampleur est porté et réalisé par l'équipe des chercheurs du Garae Ethnopôle de Carcassonne. Son titre, « la poésie des carrefours », s'inscrit délibérément dans la lignée d'un célèbre numéro des Temps modernes imaginé en 1949 par Michel Leiris pour étalonner sa rencontre avec Aimé Césaire et les cultures des Antilles, « au croisement des cultures, des religions, des histoires, de la poésie et de l'ethnologie ». 
 
Dans cette exposition dont Daniel Fabre est le commissaire, le pari est de parcourir « les moments d'éclosion d'une pensée » : l'équipe du Garae s'est remarquablement donnée pour tâche de « retrouver .... au carrefour des savoirs, des langues et des créations philosophiques et littéraires du XX° siècle ... la présence de René Nelli – sa voix, son image, le mouvement de sa conversation – » Pour partie issus d'un dossier de présentation et des cartels rédigés par Daniel Fabre, on trouvera ici quelques éléments de la trajectoire de Nelli, principalement dans le domaine de la poésie et de ses revues. 
 
René Nelli était né le 20 février 1906 à Carcassonne ; il acheva sa vie dans cette cité le 11 mars 1982. La maison où il naquit se situe au 22 de la rue du Palais. Sa demeure avait été conçue et bâtie en 1889 par son grand-père Isidore Nelli, un sculpteur-architecte qui travailla sous la direction de Viollet-le-Duc. Son père Léon Nelli qui était également architecte et aquarelliste, fut un collectionneur de grande érudition qui détenait de riches ensembles de manuscrits et de livres, pour partie cédés au département de l'Aude en 1928.  
 
En sus de sa bibliothèque, Léon Nelli réunissait dans sa maison avec un très singulier éclectisme des objets d'art magdanaléen issus des grottes des Pyrénées que l'on retrouve aujourd'hui au musée national de Saint-Germain en Laye, des enluminures et des objets médiévaux ainsi que des pièces africaines et océaniques issues du voyage en Mélanésie d'un chanoine carcassonnais : accompagné d'une photographie en noir et blanc, le tout premier poème en prose publié en 1928 par René Nelli dans la revue Chantiers s'intitulait Idole de Polynésie. Cette insolite et mystérieuse collection fut l'un des ferments de la formation de Nelli. Un grave revers de fortune obligea sa famille à la mettre en vente à Paris chez Drouot, en 1911 et puis en 1931 pour ce qui concerne les objets relevant des arts premiers. Témoins de ce fastueux rassemblement, de superbes faïences italiennes, des majoliques de la Renaissance furent rachetées par le collectionneur lyonnais Charles Damiron.  
 
René Nelli fit en 1924 et 1925 ses études à Paris dans l'hypokhâgne du lycée Louis-le-Grand, en compagnie de Ferdinand Alquié, de Maurice Merleau-Ponty et de Paul Benichou. De ce temps d'études dans la capitale procède sa découverte du surréalisme : il racontait qu'au pensionnat de Louis-le-Grand dont il acceptait très mal la rudesse, il avait l'habitude de poser à son chevet, « pour peupler ses nuits et ses rêves », un numéro de la Révolution surréaliste qu'il venait de se procurer. Auparavant, l'une des rencontres capitales de sa vie, sa« connaissance du soir » avait été précocement facilitée par son professeur de philosophie Claude Estève qui l'avait conduit alors qu'il avait seize ans dans la chambre de son ami Joë Bousquet. Après divers séjours à Toulouse, à l'Institut français de Zagreb ou bien au lycée de Maubeuge qui fut son premier poste d'enseignant, Nelli se réinstalla en 1936 dans sa ville natale. Deux années plus tard, il réintégrait définitivement la maison familiale de la rue du Palais.  
 
Nelli fut longtemps le professeur de lettres et de philosophie du lycée de Carcassonne. Il devint après la Libération le conservateur du musée de sa ville : il aimait dire à propos de son improbable et très ambivalente cité, à la fois fascinante et terriblement ensommeillée, qu’ « il y a deux Carcassonne, la première est dans la légende, la seconde est dans le département de l'Aude ». Il fut entre 1947 et 1974 chargé d'un cours d'ethnologie méridionale qui se déroulait le jeudi dans l'après-midi, à la Faculté des Lettres de Toulouse. Quelques-uns des ethnologues languedociens qui se passionnent aujourd'hui pour son œuvre figuraient parmi ses étudiants. Juste après les cours, Nelli qui fut souvent comparé à un « Socrate languedocien », avait l'habitude de les retrouver dans une atmosphère de simplicité, de complicité et de liberté, place du Capitole, parmi les tables d'un bistrot aujourd'hui disparu, le café Conti.  
 
Son imaginaire se ressourçait principalement entre Carcassonne et Montségur, la citadelle ruinée des cathares dont il révéla l'existence à de nombreux pèlerins, parmi lesquels il faut se souvenir de Paul Éluard et d'André Breton qui sut écrire que « Montségur a brûlé, brûle et brûlera toujours ». Pendant les étés, ses temps de loisir s'effectuaient dans les Corbières, au château de Bouisse qu'il avait entrepris de restaurer : Benjamin Péret fut frugalement hébergé dans cette bâtisse avec des tours arasées et de grandes cheminées intérieures, lorsqu'il composait au milieu des années cinquante son anthologie de L'amour sublime. 
 
Jusqu'au 28 septembre 1950, date du décès de Joë Bousquet, le très vif pôle d'attraction de son existence fut le lieu de rencontres et de dialogue rigoureusement envoûtant de la chambre du 53 de la rue de Verdun. On sait à quel point cet espace constituait un lieu souverainement étrange, avec sur ses murs et parmi ses tentures tout d'abord des tableaux de Max Ernst, de Paul Klee, de Magritte ou bien de Malkine, plus tard des Bellmer et des Dubuffet. Ce fut pour de nombreux jeunes gens, pour les hommes et les femmes de cette époque, pour « Poisson d'or et les passantes du soir » amoureuses du poète, une inoubliable source de découvertes, de rencontres et de conversations. Médisants avec ou sans bonté, Bousquet, Estève et Nelli savaient parfaitement que la ville qu'ils aimaient profondément pouvait être « une ville d'ânes et de voyoux ». Un cercle d'amis proches - entre autres, François-Paul Alibert, Ferdinand Alquié, Henri Féraud, Pierre et Maria Sire et Franz Molino réunis entre 1928 et 1930 dans la revue Chantiers - s'y retrouvait régulièrement : dans une lettre qu'il adressait à Jean Cassou, le 28 mai 1930, Bousquet qui fut un extraordinaire maïeuticien, un improvisateur et un conteur follement drôle, magnifiquement affranchi de tout esprit de convention, expliquait qu'il avait entrepris « de former des amis et de composer dans la ville la plus bête du Sud le milieu dans lequel je souhaitais vivre »
 
Parmi les premiers "grands visiteurs" de ce champ magnétique, il y eut en juillet 1928 Paul Éluard, Gala et Max Ernst qu'accompagnait le poète qui transformait alors les sommaires des Cahiers du Sud, André Gaillard. Cet épisode est raconté par René Nelli qui s'en souvint avec une légère erreur de date - il le situe en 1926 - lorsqu'il donna sa contribution pour le numéro qui célébrait le cinquantenaire de la revue marseillaise. Par la suite, c'est tout le comité de rédaction des Cahiers du Sud, Jean et Marcou Ballard, Gabriel Bertin, Gaston Mouren et Léon-Gabriel Gros qui prirent l'habitude de venir de façon régulière à Carcassonne tandis que Bousquet recevait les plus rares visites de Paul Valéry, d'André Gide, de Jean Cassou ou bien de Carlo Suarès. Après quoi, passèrent rue de Verdun, pendant la seconde guerre mondiale, Jean Paulhan et les Gallimard, Julien Benda, Louis Aragon et Elsa Triolet, Simone Weil, Louis Scutenaire, Axel Toursky et Jean Tortel, Francis Ponge et Henri Michaux, toutes sortes de personnages qu'il fut également donné à René Nelli de pouvoir rencontrer, avec des bonheurs divers. 
 
C'est à Nelli que fut confiée jusqu'au milieu des années 80, la très délicate responsabilité de devenir le préfacier et l'éditeur majeur des Œuvres de Bousquet : il avait pour tâche de conjurer leur désir de dissémination et leur fatale dispersion chez plusieurs éditeurs, dans d'innombrables revues, livres et manuscrits. Après Jean Paulhan dont le rôle fut capital chez Gallimard, René Nelli conduisit à ce propos un intense et méticuleux travail chez Albin Michel (les quatre volumes de l'œuvre romanesque qui furent facilités par Henry Bonnier, le Cahier noir et une partie des correspondances) ou bien chez René Rougerie (entre autres, Le Bréviaire bleu, Les Notes d'inconnaissance et les recueils des lettres adressées à Jean Cassou ou bien à Carlo Suarès). Publiée en 1975 et nourrie par toutes sortes d'articles et d'études antérieurs, sa monographie à propos de l'œuvre et la vie de Joë Bousquet est irremplaçable.  
 
À propos de l'œuvre poétique de René Nelli, il ne faut pas manquer de souligner son rapport complexe avec la littérature et la culture occitanes dont il est l'un des plus importants représentants. Nelli s'était forgé sa seconde langue « par imprégnation saisonnière », pendant les étés de son adolescence, lorsqu'il côtoyait les valets et les fermiers de la campagne. Il avait très jeune entrepris de lire tout ce qui s'éditait en langue d'oc, depuis les troubadours jusqu'aux modernes, en passant par Mistral et les félibres qu'il appelait souvent « les fébriles ». Dès 1931, il publiait des poèmes en occitan. Ses aînés François-Paul Alibert et Joë Bousquet se moquaient voire blâmaient cette pratique qui lui permit de déployer en deux langues intimes le pacte de sa recherche la plus personnelle. Avec Daniel Fabre, il faut davantage révéler « la nouveauté radicale d'une œuvre qui reste inséparable de son double français. À la différence de la plupart des poètes occitans contemporains, la matière et la manière poétiques nelliennes naissent le plus souvent d'un jeu subtil entre les deux langues ».  
 
On rappellera enfin que du vivant de Nelli, pour quelque-unes de ses plus importantes publications, son axe de fidélité, sa rampe de lancement et son port d'attache les plus permanents furent jusqu'en 1966, les Cahiers du Sud de Jean Ballard. Avec Bousquet, Nelli fut de ceux qui contribuèrent à déplacer du côté du Languedoc les centres de gravité de la revue. Cet infléchissement n'était bien évidemment pas seulement géographique, il participait d'une visée poétique cherchant, écrivait Nelli, à « donner à la lumière valeryenne, méditerranéenne de la Provence comme une sorte de coeur ténébreux », un « Midi noir ». Sa collaboration aux Cahiers débuta en 1933 avec la parution dans le n° 151 d'un texte titré « Fragments d'une érotologie ». Après quoi, il y eut dans la revue toutes sortes d'apports, des textes et des poèmes, des chroniques de Nelli touchant à maints sujets (le surréalisme, Ferdinand Alquié, Pierre Sire, Ernst Junger, « Valery, Le dernier des magiciens »). Du côté des numéros spéciaux, son action fut décisive puisqu'on lui doit l'essentiel de la gestation du grand numéro du « Génie d'Oc » ainsi que « Lumière du Graal ». À quoi s'ajoutèrent quatre frontons qui sont des numéros spéciaux miniatures (« Joë Bousquet », « Poésie impériale » (1954), « Sur l'amour provençal »(1958) et « Les cathares et le problème du mal »). Conservés grâce à la vigilance de Marcou Ballard dans les fonds anciens de la BMVR de l'Alcazar, deux grands dossiers de correspondances entre Nelli et Ballard sont consultables à Marseille. 
 
Des liens profonds, une très solide amitié unissait Jean Ballard et René Nelli à qui fut pourtant adressé le reproche de n'être jamais venu à Marseille, pour découvrir le quatrième étage du grenier des Cahiers du Sud. De ces échanges témoigne par exemple cet extrait d'une lettre de Nelli, datée de 1943, quelques temps après parution du Génie d'Oc. « L'atmosphère est ici assez lourde. Cette nuit épaisse qui couvre tout. La solitude : je ne vois presque plus Sire... Le couvre-feu est à 11 heures et la nuit est absolue ... Je ne te dis pas çà pour te dégoûter de venir  - bien au contraire - tu nous apporteras le soleil et l'espoir ». Leur amitié passa par l'épreuve de plusieurs deuils. Ces hommes de grande audace étaient des hommes capables de pleurer, le récit de l'enterrement de Joë Bousquet n'échappe jamais à la tristesse. C'est René Nelli qui envoya des télégrammes laconiques aux Ballard, lorsque disparurent Sire et Bousquet, les archives des « Cahiers » gardent leurs traces. Le papier bleu fané qui annonce le deuil de Sire garde silence. Il est daté du 12/ 3/ 1945. « Pauvre Pierre Sire décédé aujourd'hui. Consternation ».  
 
À propos de l'irrémédiable disparition des Cahiers du Sud en tant que revue, j'affectionne particulièrement le témoignage de Daniel Fabre, présent un soir d'automne sur la terrasse du café Conti : « Un jeudi de novembre 1966, Nelli sortit de sa serviette et laissa aller, en un geste abandonné, sur la table, parmi nos verres, un numéro des Cahiers du Sud : "C'est fini, Ballard arrête, c'est le dernier ..." Par un hasard dont il pensait qu'il n'avait rien d'aléatoire cet ultime Cahiers du Sud contenait de lui un texte dense et chaleureux adressé, par-delà la mort, à André Breton. La lecture adolescente des poèmes surréalistes avait ouvert le chemin vers Chantiers et les Cahiers du Sud qui, ensuite, frayèrent des voies bien différentes, la fin renouait, en Nelli, les deux trajectoires ; il garda le silence, le regard un instant perdu comme quand on reconnaît son destin »
 
Bien plus modestement je me souviens avoir rencontré René Nelli dans le grand salon de sa maison de la rue du Palais, pendant une après-midi de grande chaleur, lors d'un mois de mai ou bien de juin de la fin des années 70. Charles-Yves Chaudoreille, maître d'œuvre d'Edisud, voulait convier Nelli afin qu'il écrive un livre à propos de l'histoire et tout aussi bien la magie de sa ville de Carcassonne. Le contrat fut assez vite conclu, son épouse Suzanne Nelli qui assistait à la conversation avait immédiatement soupiré lorsqu'elle comprit qu'il allait de nouveau entreprendre un nouvel ouvrage. Il en sortit un livre dont le texte, un peu trop rapide, n'est pas à quelques exceptions près tout à fait enchanteur. René Nelli nous avait pourtant infiniment séduits lorsqu'il nous avait promis d'écrire un palimpseste qui ressemblerait à ses errances nocturnes au coeur de sa ville natale : il m'avait dit qu'il s'agirait, cette amorce était passionnante, des « Rêveries d'un promeneur solitaire ». 
 
Un épilogue surviendra prochainement pour la maison à trois étages de la rue du Palais. Décédée le 24 août 2007, Suzanne Nelli a légué au département de l'Aude son logis, les livres, les manuscrits et les objets de collection de son époux. Les archivistes du département ont entamé le classement et les annotations de son legs. Une mutation semble se dessiner pour le site de la maison de René Nelli qui pourrait être reconverti en musée et centre de recherches.  
 
Alain Paire  
 
Bibliographie (uniquement des ouvrages de poésie.) 
Présence, éd. de la revue Chantiers, 1929 
Le Tiers amour, éd. Denoêl, préface de Joë Bousquet, 1937 
Psaume du règne végétal, hors commerce, Carcassonne, 1948. 
Point de langage, éd. La Fenêtre ardente, 1963. 
La vie que s'interdit la vie, éd. Encres vives de Michel Cosem, 1969. 
Château où Dieu est un autre, éd. Fata Morgana, 1971. 
Tain de la mort, éd Gaston Puel, 1971. 
Béatris de Planissolas, poème dramatique (musique de Jacques Charpentier) Festival de Musique d'Aix-en-Provence, 1971. 
L'Infrarouge, éd. Privat, 1973. 
Les poèmes du chanvre indien, éd. Thierry Bouchard, 1979. 
Sonnets monosyllabiques, éd. Le Temps qu'il fait, 1979. 
Obra Poetica Occitana / L'oeuvre poétique occitane, éd. de l'Institut d'études occitanes, 1981. 
 
À propos de la relation nouée entre les proches de René Nelli et le conseil de rédaction des Cahiers du Sud, cf. trois ouvrages publiés par le Garae/ Ethnopôle de Carcassonne : 
Chantiers 1928-1930, réédition intégrale des numéros de la revue, préface de Daniel Fabre, coédition avec Jean-Michel Place, 1987. 
Les Cahiers du Sud / La génération de 1930, catalogue d'exposition coédité avec Ent'revues, 1987. 
René Nelli et les Cahiers du Sud, présentation de Daniel Fabre et Jean-Pierre Piniès, 1987, anthologie des textes publiés entre 1932 et 1966, ensemble complété par des articles à propos de Nelli composés par Jean Tortel, Robert Lafont et Léon-Gabriel Gros. 
 
Cf également « Le gai savoir de René Nelli », études recueillies par Philippe Gardy, Revue des Langues romanes, CXI, 2007. 
 
Au 53 de la rue de Verdun, dans un autre étage de la Maison des Mémoires, le Centre Joë Bousquet et son temps permet de découvrir, presque intacte et infiniment impressionnante, bien qu'elle ne contient plus aucun élément de la collection de peintures, la chambre du grand gisant. Avec l'appui d'amis écrivains comme Serge Bonnery, Alain Freixe et Gaston Puel, René Piniès anime les activités de ce Centre qui produit une exposition permanente, des rencontres et des publications ainsi que plusieurs événements trimestriels autour de la peinture et de la poésie contemporaines.  
 
Jusqu'au 7 mai 2011, exposition Poésie et esthétique autour de Joë Bousquet, René Nelli et Charles-Pierre Bru, texte de présentation de Gaston Puel qui évoque Bousquet « le roi blessé »et Ginette Augier qui fut longtemps la présidente d'honneur du Centre Joë Bousquet et son temps.  
 
Cet automne et toujours dans l'Aude, à Lagrasse, dans le droit fil du travail des éditions Verdier et de leur fondateur Gérard Bobilier qui publièrent plusieurs ouvrages de Joë Bousquet, la Maison du Banquet et des générations présentera les 11 et 13 novembre 2011 « Joë Bousquet, René Nelli et Pierre Reverdy, l'esprit du lieu ». 
 
Alain Paire 


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