On y décèlerait presque une ‘patte PalTok’ tant plusieurs des expositions actuelles au Palais de Tokyo, dont l’entoilage est quelque peu réduit pendant les travaux, mais pas le nombre d’exposition (six au total), semblent, sinon similaires, en tout cas cousines : une pièce monumentale dans l’espace, ou, quand il y a plusieurs éléments, ils sont répétitifs -pas de diversité, ou, si vous préférez, pas de dispersion; des matériaux bruts et des formes hyper-simples -pas de sophistication physique ; une présence physique imposante -pas de légèreté ; et un léger détournement, de préférence avec une référence musicale, linguistique, voire ésotérique -pas d’œuvre sans plusieurs niveaux de lecture . Quatre des expositions actuelles sont de ce type esthétique, qui ne gouverne pas toutes les manifestations ici, mais un bon nombre, il me semble.
En entrant, un cube noir minimaliste, référence à Tony Smith (Die, 183 cm de côté) qui abrite une chambre acoustique dans laquelle un groupe de rock joue parfois, jusqu’à l’asphyxie : la porte fermée, on n’entend rien à l’extérieur, évidemment, sinon des vibrations : Joao Onofre, « Box sized Die featuring No Return ».
Dans l’ancien théâtre, devenu, Alcôve, un échafaudage, des plaques de bois soutenues par des piliers de chantier, une structure sombre et peu amène dont, s’engageant en-

Dans le module de gauche, des plaques de béton clair brillant sur des grilles de fer à béton, comme des engins hostiles et menaçants : Sébastien Vonnier, « Névés ».

Pour échapper à cette esthétique mono-ton, on peut aller au chantier du sous-sol (avant que les travaux d’aménagement n’y commencent). Sophie Calle y avait bien occupé l’espace, l’installation d’Amos Gitai est décevante : quelques photocopies aux mur en haut, puis


Modules jusqu’au 27 février, Alcôve jusqu’au 27 mars, Gitai jusqu’au 10 avril.
Photos 2 & 3 de l’auteur. Photo 4 de Françoise Delaire. Photo 5 courtoisie de l’artiste.