Citoyens !
Le storytelling connait un débat profond sur son sens, entre “orchestrateurs”, “orchestrés”, “exposés” et “exposants-annonceurs”. S’agit-il d’une pratique qui invite à repenser l’ensemble des stratégies marketing & com’ ou d’un simple buzzword utilisé par un milieu de spin-doctors ? Tentative de décryptage grâce aux contributions fort pertinentes sur Facebook et Twitter. Merci à eux. Ce qu’on en retient :
- le storytelling en tant qu’architecture de communication qui transcende les disciplines
- il s’agirait d’une pratique transversale, allant au-delà des départements marketing classique
- production & propulsion semblent être son ADN
- le copywriting entre donc au service de la story : des messages pour amener in fine à un univers entier - le storytelling comme discipline de vente
- l’objectif final pour le storyteller : créer du consentement ; donc au final, faire accepter “naturellement” le passage à la caisse
- on va donc bien au-delà de l’émotionnel des publicités créées dans les 80s : on va au-delà d’un simple “call to reaction” mais bien à une fabrication d’adhésion à des valeurs co-créées entre les marques et les consommateurs. On rejoint les enjeux du deep acting, donc. - éditorial et digital main dans la main
- les histoires se fragmentant à outrance avec les nouvelles zones de contact “story” / individus, il importe de cadrer dès la conceptualisation de l’histoire les zones d’exposition, d’échange voire d’interaction. D’où l’enjeu de penser éditorial et digital en mix
- l’éditorial anticipe, le digital réactive - une scénarisation de la rencontre entre des besoins de citoyens et une marque au meilleur d’elle-même
- il semblerait que les avis divergent sur la notion de besoins : s’agit-il de besoins exprimés ou de besoins révélés ?
- une sublimation qui passe donc foncièrement par une dimension excluante : si je comble un besoin de groupes, je ne parle pas à un autre groupe. Il importe donc d’ajouter de nouvelles pratiques à l’ADN du Storytelling : CRM ? Veille-planning des conversations en ligne ? - le storytelling pourrait être une immense supercherie
- son ambition est si grande pour ses détracteurs que la pratique n’existe finalement pas en tant que tel ; on parle de marketing, point
- le storytelling pousse aussi à se demander si toutes les marques peuvent “produire” une histoire ; si tout est histoire, on oublierait que l’un des moteurs du consommateur, c’est le coupon de réduction. Une autre histoire
L’ensemble des contributions : suivez-les, ils sont brillants :
_brieuc Brieuc Saffré pr moi, ça reste avant tout du pipo le #storytelling antoninocorazon Antoine Allard pour rajouter mes 2 balles à la réflexion : 1/ importance cruciale de la “sérification” qui rythme la mise en scène 2/ Tenir compte du rapport aspirationel ET émotionnel de la cible ac les médias et terminaux où se racontent l’histoire miletic Alexandre Miletitch le #Storytelling est un programme scénarisé à durée déterminée mettant certains de ses attributs (valeurs, égéries) avec lesquels les consommateurs peuvent interagir 2/2 Yann_ Yann une histoire pour captiver la cible et lui transmettre des valeurs, idées … et en susciter l’adoption/l’adhésion ? BirdyVictor Victor L_ Storytelling: faire coïncider les désirs/besoins/préoccupations du public avec les bénéfices/visions d’une entreprise/marque 1/2 Dans une démarche “scénaristique” qui fait interagir/converser tous les acteurs et se déploie sur plusieurs supports/formats 2/2 GuillaumeClarke Guillaume Clarke A l’inverse du copywriting qui doit créer un message, le storytelling doit inventer un monde, un environnement. K_rolin_e Caroline Montenegro Je sais pas moreauchevrolet Ph. Moreau Chevrolet Le #Storytelling c’est une combinaison d’éditorial et de digital… 1/2 pour produire une nouvelle relation entre les consommateurs et les marques En s’appuyant sur les acquis de la neuroscience 2/2Pour moi, le renouveau du #Storytelling s’appuie sur les acquis de la #neuroscience et les apports de Damasio ou Lakoff. Notamment.
tristan_ Tristan raconter une histoire de marque qui montrent des valeurs auxquelles les gens pourront s’identifier. 1/2et la version digitiale (et why not transmédia en fait) consiste y impliquer le public pour lui faire parcourir un petit voyage NPerpetuite Nicolas Perpétuité l’évangelisme par la narration… donc une technique de vente Louis Morales-Chanard likes this. Aha définition trop complexe pour tenir dans un commentaire de status j’imagine.. Aude Faravelli Tout ce qu’on oublie de nous dire ? Andrea Colaianni Représenter ce que nous ne pouvons pas voir. Mathilde Fredj C’est l’histoire de notre capacité à (faire) luminescer. De l’intérêt de créer l’envie… Françoise Fassin un mot pour dire affabulationRomy Broda moi j’ai ça qui s’applique à l’anim surtout : travail d’écriture adaptative à des supports multiformes permettant au consommateur d’être partie prenant de l’expérience et de continuer la proximité et la complicité avec son héros selon ses modes de consommation
Sabine Littlesa La trame de fond de la séduction, Laurent Eric Maillard Je dirais créer l’architecture d’une histoire basée sur des faits et… acte de communication (sinon, comme tout le monde, j’ai des ppt) Pierre Gourdain http://www.adweek.com/aw/video/single_video_page.jsp?id=779839803001