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le petit Chaperon Rouge, revu par Balthazar

Publié le 23 février 2011 par Dubruel


 

Il y a très longtemps,

Quand il faisait mauvais temps,

Les femmes portaient un capuchon

Qu’on appelait «chaperon».

Voilà pour l’explication.

Dans cette narration,

Une petite fille

Très gentille,

En a porté

Un, tricoté

En laine rouge

Par sa maman.

Tout naturellement

On la surnomma

«Chaperon Rouge».

Vu ?... Bon !

Alors, action !,

Comme on dit au cinéma.

Deuxième précision

Donnée au lecteur :

A l’époque où l’auteur

Écrit cette histoire

De gros loups noirs

Rôdaient dans les bois.

Un jour, (était-ce en hiver ?

Non, mais) la grand-mère

De Chaperon prit froid

Et dut garder le lit.

Alors, la maman dit

A sa  fille:

« Mets ton bonnet.

Et va porter sans traîner

Cette galette aux myrtilles

Avec ce pot de beurre

A ta Mamie grippée et enfiévrée.

Tu en as pour une demi-heure

Si tu contournes la forêt. »

Mais Chaperon désobéit et court

Par le bois. C’est plus court !

Or, tout d’un coup,

Elle a rencontré

Un loup

Qui voulut la dévorer.

Heureusement,

Un bûcheron vint le déranger.

Alors, la bête sauvage,

Dépitée, vexée, écumant

Lui demanda son âge

Et où elle devait aller.

Chaperon qui ne savait pas

Qu’il est dangereux de parler

A des gens qu’on ne connait pas

Répondit : « Je vais au-delà

Du moulin, là-bas,

Au premier bâtiment,

Chez ma grand-maman. »

Le loup répondit : « Moi aussi !

Tu vas prendre ce chemin-ci

Et moi, celui-là. On verra

Qui le premier arrivera.»

Le loup partit en galopant.

Et Chaperon, un peu bébête,

Se mit à cueillir tranquillement

Des fleurs et des noisettes.

Le loup arriva bien sûr

Le premier à la masure.

Il tapa, toc, toc, à la porte

Et dit : « Je vous apporte

Un bon gâteau. »

Le loup avait imité, finaud,

La voix de Chaperon

« Entre donc ! »

Répondit

De son lit

La vieille femme.

Alors, la bête cruelle,

Se jeta sur elle.

Cette vieille femme

Fut croquée sans discours

Car depuis trois jours

Le loup n’avait rien mangé.

Ensuite, il s’est allongé

Et attendit Chaperon

Une heure

Environ.

Enfin, on frappa à l’entrée.

-« Qui est là ?... Entrez !»

Chaperon prit peur

En entendant

La grosse voix de l’animal.

Mais sachant

Que sa grand-mère allait mal,

Elle pensa qu’elle était enrouée.

Chaperon s’étant rassurée,

Dit : « C’est votre petite-fille

Qui vous apporte

Une galette aux myrtilles. »

-« Ferme la porte,

Approche de mon lit. »

Dit le loup, poli,

En se dissimulant

Sous les draps blancs.

Mais Chaperon fut surprise

De voir sa grand-mère en chemise

De nuit noire.

-« Et faites voir :

Oh ! Mère-grand,

Que vos bras sont grands ! »

-«C’est pour mieux t’embrasser. »

Chaperon s’est donc avancée.

-« Que vous avez de grandes oreilles ! »

-« Tu sais, je suis vieille.

C’est pour mieux t’entendre, mon enfant »

-«Que vous avez de grands yeux, mère-grand! »

-«C’est pour mieux te voir,

Belle enfant, tu peux me croire.»

-«Mère-grand,

Que vous avez de grandes dents ! »

-«C’est pour te manger !» Et disant cela,

Le loup se jeta

Sur Chaperon

Pour la dévorer toute crue.

Mais elle se sauva, courut,

Et réussit à rentrer dans sa maison !

FIN, personnelle.


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