Les Étranges talents de Flavia de Luce est le premier roman de l'écrivain septuagénaire canadien Alan Bradley.
Angleterre, été 1950. Dans le manoir familial des
de Luce, Flavia et ses deux sœurs s'ennuient. Leur père, distant, est
plongé dans sa collection de timbres, négligeant ses filles depuis le
décès de leur mère.
Le jour où Flavia découvre un oiseau mort avec un timbre planté dans le bec et un cadavre dans le potager familial, la fillette émerge de la douce torpeur de ses journées et décide de mener l'enquête, seule.
J'ai
été très curieuse de découvrir ce roman qui a fait beaucoup de bruit
sur la blogosphère, il y a quelques mois. L'ayant à lire dans le cadre
de mon travail, j'ai fait d'une pierre deux coups.
Si j'ai apprécié l'ambiance générale de ce roman - l'Angleterre, les années 1950, la paisible tranquillité de la campagne - je n'ai pas du tout été conquise par celui-ci (troisième billet successif de lectures qui ne m'enchantent pas...)
L'ambiance surannée du manoir familial
et des années cinquante offre à ce roman un cadre agréable au charme
singulier peu original mais appréciable. La solitude du personnage de Flavia est compensée par son
attrait pour la chimie, et si peu d'adolescents actuels se reconnaîtront
dans cette héroïne, beaucoup peuvent apprécier l'aspect ludique de
cette science et les possibilités qu'elle permet.
Malheureusement, l'intrigue est lente et parfois prévisible, des invraisemblances trop nombreuses ponctuent
le récit (notamment sur la probabilité qu'une enfant de onze ans
réussisse là où des enquêteurs chevronnés échouent...) Je suis allée au
bout de cette lecture uniquement car je prenais le train et que je l'ai
lue d'une traite. Je ne suis pas sûre que ça aurait été le cas sans ce
voyage...
Je remercie néanmoins C. et J. qui m'ont offert ce roman
pour Noël, suivant scrupuleusement la liste que je leur avais donnée
pour les aiguiller !