Écrit par RFI
Jeudi, 24 Février 2011 12:25
éàééàéàéééèêééé
Ils rêvaient d'un scénario tel que celui qui a fait tomber Ben Ali de Tunisie ou Hosni Moubarak en Egypte. Mais les leaders de l'opposition camerounaise qui ont appelé à manifester contre le régime de Paul Biya dans les rues de Douala sont tombés de haut. Au lieu indiqué de la manifestation, ils se sont retrouvés tous seuls, face à des policiers et gendarmes nerveux à l'extrême.
A l'heure de l'évaluation, Pierre Abama Kpama, président du Manidem, un petit parti d'opposition, estime que l'essentiel était ailleurs : « l'important c'était quand même de montrer notre détermination et des populations qui à un moment ou à un autre ont douté de la capacité des leaders politiques d'affronter les forces de l'ordre peuvent à nouveau compter sur nous, va permettre que les populations nous fasse de plus en plus confiance et d'aller vers une victoire dont nous de doutons pas.»
Les responsables du RDPC au pouvoir, soulagés par la faiblesse de la mobilisation anti-Biya, ont aussi tôt fait de dire leur satisfaction. « Je ne pense pas que le Cameroun soit le Maghreb. Le Cameroun c'est bien le Cameroun et je crois que la situation est totalement différente, ironise Owona Kono député du parti dirigeant. Il faut aussi qu'on soit respectueux de l'ordre républicain ».
Malgré tout l'opposition pronostique que rien n'est joué. Et les même annoncent pour les jours à venir d'autres manifestations.