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l'espérance et la gourmandise

Publié le 24 février 2011 par Dubruel

 

L’espérance

D’après Jean-François Baudoz, professeur de théologie à l’Institut catholique de Paris (in les cahiers Croire, janvier/février 2011) :

 

« Paradoxalement, c’est à travers l’épreuve que grandit le courage : nous mettons notre orgueil dans nos détresses mêmes, sachant que la détresse produit la persévérance, la persévérance la fidélité éprouvée, la fidélité éprouvée l’espérance’(Romains 5, 3-4.)

Sans doute faut-il une longue expérience spirituelle pour comprendre que les épreuves sont en réalité une manière d’avoir part à la croix du Christ et donc d’être déjà ‘avec le Seigneur’, terme de l’espérance chrétienne (1 Timothée 4,17) »

La gourmandise

« On est gourmand comme on est artiste, comme on est instruit, comme on est poète.

Le goût, c’est un organe délicat, perfectible et respectable comme l’œil ou l’oreille.

Manquer de goût, c’est être privé d’une faculté exquise, de la faculté de discerner la qualité des aliments, comme on peut être privé de celle de discerner les qualités d’un livre ou d’une œuvre d’art.

C’est être privé d’un sens essentiel, d’une partie de la supériorité humaine.

…Un homme qui ne distingue pas une langouste d’un homard, un hareng…d’un maquereau, une poire crassane d’une duchesse, est comparable à clui qui confondrait Balzac avec Eugène Sue, une symphonie de Beethoven avec une marche militaire…et l’Apollon du Belvédère avec la statue du général de Blanmont ! »

Maupassant, le Rosier de Madame Husson


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