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Le vampire de la rue des Pistoles, polar de Jean Contrucci

Par Mpbernet

vampireMe voici entichée d’une nouvelle série de polars, cette fois centrée sur la splendide ville de Marseille, au début du siècle dernier. Et comme à chaque coup de cœur de ce genre, il va me falloir remonter aux sources et acheter tous les autres livres de la série, pour retrouver l’histoire individuelle des protagonistes récurrents : Le héros Raoul Signoret, journaliste judiciaire au Petit Provençal, son épouse Cécile, leurs enfants, et l’oncle au solide coup de fourchette, le Chef de la Sureté Eugène Baruteau. Dieu merci – à moins qu’il ne s’agisse de la Bonne Mère ? – on vous explique un peu des épisodes précédents, car là, l’histoire est digne du Grand Guignol : Espinchez plutôt …

« Marseille, avril 1907. Par une nuit de tempête de mistral dans le vieux quartier du Panier, se noue un drame aussi insolite que terrifiant. Pris pour un fantôme par un passant attardé, un cadavre ficelé dans un drap, ouvert en deux et soigneusement recousu au point de surjet, est retrouvé contre le mur de la Vieille-Charité. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal se lance dans une enquête que son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté entend mener rondement d’autant plus que Clémenceau, le « premier flic de France » exige du rendement.

Avec l’aide de Tino, un camarade d’enfance devenu plombier-zingueur et du coiffeur Néné, « tour de contrôle » du quartier, Raoul suit la piste d’un bien étrange criminel, guérisseur et prophète-fou, aux pratiques sanglantes, qui le conduira à remonter le temps jusqu’à la fondation de Marseille où perdure un culte millénaire ressuscité par une secte d’illuminés. Cécile, l’épouse du reporter est une fois de plus de la partie, secondée par les enfants du couple trop heureux de jouer aux détectives. »

Jean_Contrucci
Au-delà du caractère compliqué de l’intrigue, dénouée dans les derniers paragraphes comme il se doit, on adore la langue fleurie, le style plein d’humour et de bonhommie de l’auteur, ancien journaliste régional puis correspondant du Monde à Marseille pendant 20 ans, et qui occupe sa retraite à faire connaître sa ville, son parler merveilleux, ses paysages et ses rues à des gens du nord…entendez ceux qui sont nés au-dessus d’Aix-en Provence, ou allez, un effort, de Valence !

Une écriture fluide, le sourire et la galéjade en permanence malgré le suspense, de la castagne, une recherche historique qui vous rend moins ignorant. Tout concourt au plaisir de lecture et à ne pas laisser le bouquin avant de l’avoir terminé… et d’en entamer un autre.

Le vampire de la rue des pistoles, tome 8 de la série des Nouveaux Mystères de Marseille, par Jean Contrucci (2009) publié chez Jean Claude Lattès et en éditions « Le livre de poche » policier : 470 p. 6,95€.


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