Cabotins aux RVCQ
Après avoir été contaminée par l’enthousiasme et l’euphorie qui ont gagné toute l’assistance au prélude de « Gerry » , à la cinémathèque cette semaine, je n’avais qu’une envie : aller visionner « Cabotins » . Je voulais palper encore une fois le bonheur d’une équipe qui gravite et se donne autour et aux côtés d’Alain Desrochers. Ce gars est contagieux d’humanité.
Il nous a offert un film-témoignage d’une époque qui ne se répètera plus avec des acteurs amoureux de leurs rôles. Un hommage à ces artistes qui ont ému et fait rire quelques générations, partout au Québec. Un théâtre de variétés généreux, sans prétentions, boudé par une élite intellectuelle . Cabotins n’a pas reçu à sa sortie en juin dernier, malgré une critique favorable, toute l’attention que le public aurait pu y prêter.
Il était touchant d’entendre après la projection hier soir, des commentaires élogieux qui faisaient suite à des aveux honnêtes de préjugés au départ. Je crois que les RVCQ auront eu le mérite de remettre les pendules à l’heure et de redonner aux « Cabotins » un juste rendu.
Ce film m’a touchée et m’a replongée dans une partie de mes jeunes années en Gaspésie, au temps des tournées avec Olivier Guimond, La Poune, Grimaldi et j’en passe. Nous avons encore heureusement parmi nous Gilles Latulipe, un grand monsieur qui mérite notre fidélité.
Bravo Alain Desrochers.
Jeannette Myles pour FrogRadio.
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