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La rivière noire de Arnaldur INDRIDASON

Par Lecturissime

 

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♥ ♥ ♥ ♥

Un roman captivant.

L’auteur :

Arnaldur Indridason est un auteur islandais, également journaliste et critique de cinéma.

L’histoire :

Un homme est retrouvé mort dans son appartement avec dans ses poches un flacon de Rohypnol, médicament également connu sous le nom de drogue du viol. Tout porte à croire que l’homme a violé une femme qui a cherché ensuite à se venger de lui. L’inspectrice Elinborg n’a en sa possession pour retrouver la jeune fille en question qu’un châle qui dégage un parfum d’épices indiennes…

Ce que j’ai aimé :

-   L’intrigue aborde avec beaucoup de tact la question des femmes violées et des hommes violeurs qui s’en tirent généralement en Islande avec seulement un ou deux ans de prison, quand leurs victimes, elles, restent marquées à vie.

« C’est triste de voir que ces hommes peuvent se comporter comme des bêtes sauvages sans écoper d’une peine digne de ce nom. » (p. 57)

-   Le récit est captivant, il retient indubitablement le lecteur dans ses rets, agencé d’une main de maître et mené sans temps mort.

-   L’inspectrice Elinborg n’est pas seulement inspectrice, elle est aussi femme et mère de famille, et elle est appréhendée dans des moments plus intimes, en proie à d’autres situations compliquées à gérer liées à ses enfants adolescents. Ces scènes apportent de la profondeur à ce personnage qui, dans les précédents romans, restait souvent dans l’ombre d’Erlendur, notre inspecteur préféré qui profite de ses vacances pour se ressourcer.

-   Mais la fin du roman sème tout à coup le doute sur l’absence d’Erlendur, obligeant le lecteur à patienter jusqu’au prochain opus pour savoir ce qui est réellement arrivé à notre héros islandais…

Ce que j’ai moins aimé :

-   La quatrième de couverture dévoile trop l’intrigue.

Premières phrases :

« Il enfila un jeans noir, une chemise blanche et une veste confortable, mit ses chaussures les plus élégantes, achetées trois ans plus tôt, et réfléchit aux lieux de distraction que l’une de ces femmes avaient évoqués. »

Vous aimerez aussi :

Du même auteur, dans l’ordre : La cité des jarres, La femme en vert, La voix, L'homme du lac, Hiver arctique, Hypothermie

Autre : Roman policier nordique

D’autres avis : Cuné, Cathulu, Jean-Marc

La rivière noire, Arnaldur Indridason, Traduit de l’islandais par Eric Boury, Métailié noir, février 2011, 350 p., 19 euros

Je remercie Valérie GUITER des Editions Metailié pour cette lecture passionnante.

 

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