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The Yardbirds #2-The Yardbirds-1966

Publié le 26 février 2011 par Numfar
The Yardbirds #2-The Yardbirds-1966

The Yardbirds #2 :

Keith Relf : chant, harmonica

Chris Dreja : guitare rythmique

Paul Samwell Smith : basse

Jim Mccarty : batterie

Jeff Beck : chant, guitare solo

L’arrivée de Jeff Beck en remplacement de Clapton, correspond au moment où ils abandonnent l'idée d'être un groupe de blues à 100% et de lorgner vers la musique pop plus populaire.

Le très éclectique Beck permets ainsi au groupe d'explorer de nouveaux sons, d'élargir leur panel musical et de devenir un groupe expérimental d'avant garde, tout en plaçant des titres dans les hit-parades.

En juillet 1965, paraît un premier single avec cette formation : "Heart full of soul (Gouldman)-Steeled blues (Beck)" (#2 UK-#9 US) qui conforte les Yardbirds comme groupe majeur.

Pour “Heart full of soul”, on décide d'engager un musicien indien pour jouer du sitar, mais celui-ci, habitué aux morceaux durant plusieurs heures, ne comprends pas pourquoi il doit s'arrêter après plusieurs mesures.

Après une session passablement chaotique et infructueuse, Jeff Beck réussit à imiter le son du sitar et c'est cette version qui sortira en single.

En août 65, premier maxi single : "Five Yardbirds" (#5 UK):

My girl Sloopy (Farrell-Russell)

I'm not talking (Alison)

I ain't done wrong (Relf)

Publiés initialement sur la compilation "For Your Love" en juillet, ces trois titres sont en fait les premiers enregistrements des Yardbirds avec Beck .

“I’m not talking” est joué particulièrement heavy, préfigurant le hard rock de la décénnie suivante.

Octobre 1965, nouveau single : "Evil hearted you (Gouldman)-Still I'm sad (Samwell Smith-Mccarty)" (#3 UK).

Pour une fois la face B eut plus de succès que la face A, ce qui poussa les Yardbirds a composer leur propre matériel .

"Still I'm sad", chanson triste voire carrément flippante sur fond de chants grégoriens, marqua définitivement les esprits et devint le premier classique original du groupe.

Aux USA, le single est "I'm a man (McDaniel)-Still I'm sad (Samwell Smith-Mccarty)" (#17 US).

Trois compilations verront le jour cette année là : "For Your Love" (album américain), "Our Own Sound" (album français) et "Having A Rave Up" également américain, publié en novembre 1965 et qui comprend trois nouveaux titres :

You're a better man than I (M.Hugg-B.Hugg)

I'm a man (McDaniel)

Train kept a rollin' (Bradshaw-Kay-Mann)

"Train kept a rollin'" titre fétiche du groupe sur scène, est un des sommets dans la carrière des Yardbirds, préfigurant aussi le hard rock 70's.

Février 1966, faute de goût ultime, les Yardbirds enregistrent un single en italien pour le public italien : "Questa volta-Paff...bum" de la guimauve à l'état pure.

Jeff Beck refusera d'ailleurs de jouer sur "Questa volta".

Mars 1966, le groupe sort son plus grand succès : "Shapes of things (Relf-Samwell Smith-Mccarty)-Mr. you're a better man than I (Hugg-Hugg)". (#3 UK)

Le single américain est : "Shapes of things (Relf-Samwell Smith-Mccarty)-New York City Blues (Relf-Dreja)" (#11 US).

Puis ce sont les sessions houleuses du premier album qui se terminent par le départ forcé de leur manager/producteur Giorgio Gomelsky.

Le groupe se tourne vers Simon Napier-Bell qui va co-produire l'album avec Paul Samwell-Smith.

Septembre 1966, premier véritable album des Yardbirds, “The Yardbirds”, plus communément appelé “Roger The Engineer” (#20 UK), produit par Paul Samwell-Smith & Simon Napier-Bell.

Lost women

Over, under, sideways, down

The nazz are blue

I can't make your way

Rack my mind

Farewell

Hot house of Omagarashid

Jeff's boogie

He's always there

Turn into Earth

What do you want

Ever since the world began

(Relf-Dreja-Samwell Smith-Mccarty-Beck)

Le titre “Over, under, sideways, down” sort en single (#10 UK-#13 US).

"The nazz are blue" est chanté par Jeff Beck et existe en version instrumentale sous le nom de “Jeff’s blues”, quant au"Jeff's boogie", il est devenu un classique des concerts de Becko.

Aux Etats-Unis, “The Yardbirds” a été publié sous le nom “Over, Under, Sideways, Down” (#52 US)

Le groupe semble soudé et en pleine forme, mais ce n'est qu'une façade.

Lorsque l'album sort, Paul Samwell-Smith a déjà quitté le groupe pour se tourner vers la production.

La place est offerte une nouvelle fois à Jimmy Page (qui avait refusé de remplacer Clapton).

Celui-ci accepte la place de bassiste, mais après quelques répétitions, il est évident que Page est meilleur que Chris Dreja et ce dernier passe à la basse, alors que Beck et Page se partagent le devant de la scène.

Potentiellement, les Yardbirds à ce moment là, sont considérés comme le meilleur groupe de rock au monde.

Ils seront malheureusement bien incapables de relever un tel défi.

© Pascal Schlaefli

Février 2011

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