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The fighter

Publié le 27 février 2011 par Olivier Walmacq

 fighter

Genre : Biopic réalisé par David O. Russel

Année : 2010

L’histoire : Le destin de deux (demi) frères boxeurs. L’un étant une ancienne gloire en décrépitude tandis que l’autre espère trouver un avenir dans la profession.

A propos du film :

Le réalisateur Darren Aronofsky devait réaliser The Fighter mais quitta le projet. En effet, le film, annoncé en mars 2007, asubi de nombreux problèmes notamment avec les départs successifs de Matt Damon et Brad Pitt.

Critique de Ber :

Bon il est clair que la boxe a été maintes fois utilisée au cinéma. Est-ce que The fighter a pour autant sa place dans les grandes réussites du genre ?

Il est difficile de donner une réponse sèche. Car le film a beaucoup de qualités mais est aussi non dénué de défauts.

Faut bien dire que la boxe comme ascenseur social a sa figure de proue, Rocky pour ne pas le citer, que l’inconscient collectif connaît sur le bout des doigts. C’est par là que pêche le film qui, en de multiples fois, a bien du mal de se défaire de l’ombre du métrage de John G. Avildsen. Pourtant, le côté social est peut être même accentué avec l’entourage des boxeurs. On nage alors entre famille recomposées frappadingues et une matriarche péquenot jusqu’au bout des ongles.

Pour le côté « histoire vraie », le film joue la carte de la comédie (et c’est assez réussi faut le dire) ou d’autre (Scorcese par ex.) prenait l’angle dramatique et réalisait des chefs d’œuvre ultime (Raging Bull). Les comparaisons deviennent malheureusement obligatoires lorsqu’on s’attaque à un sujet rebattu.

Non, il faut être franc. Le grand point fort du film réside dans la performance de Christian Bale. Il interprète avec une criante vérité ce Dickie, gros loser qui doit sa renommée à une glissade fortuite de Sugar Ray Robinson, rêvant éveillé à un comeback fracassant. Le gars est un drogué patenté qui conseille son jeune frère avec un amateurisme qui frise l’exercice de style !

Melissa Leo lui emboite le pas dans l’interprétation haut de gamme avec son rôle de matrone tortionnaire et  despotique. Toute la distribution d’ailleurs assure derrière ces deux locomotives (même Wahlberg arrive à mettre un peu de nuance à son jeu très sobre !).

On est face à un film sympathique, crédible et jamais ennuyeux qui ne se donne jamais les prétentions de flirter avec les cimes du genre. J’ai passé un assez bon moment sans jamais crier au génie mais c’est déjà pas mal non ?

Note : 14,5/20

BER


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