Une belle leçon de vie.
Passionné d'athlétisme, Régis Wargnier a choisi ce thème pour son nouveau film, La Ligne droite .
Le réalisateur n'a pas choisi de montrer au spectateur la préparation physique et mentale d'un athlète mais plutôt de faire découvrir l'univers d'un athlète mal voyant et de la relation qu'il entretient avec son guide, celui qui va l'aider dans sa course. C'est après avoir vu l'entraînement d'un coureur non-voyant qu'il a eu le déclic. Il s'est expliqué en disant:
"Ces deux hommes, le non-voyant avec ses lunettes et le guide, le lien qui les unissait, la dépendance, leurs foulées ensemble… Il y avait là quelque chose de fondamentalement émouvant. Je me suis dit : « Si un jour, je fais une fiction sur l’athlétisme, je partirai de ce lien-là. (...) J’ai donc eu envie d’écrire une histoire de deux athlètes qui se rencontrent à travers ce lien qui est aussi, bien sûr, une attache symbolique. Qu’est-ce qu’il y a au-delà du fil ? Voilà, c’est parti de là…"
Un sujet fort et bouleversant qui a pris vie grâce à Rachida Brakni, Cyril Descours, Clémentine Célarié et Seydina Baldé.
Sortie le 9 mars.
Synopsis : Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut pratiquer avec son handicap, c’est la course. Mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de l’entraînement. Ce sera en l’occurrence, une guide : Leïla, elle-même athlète de haut niveau dans sa vie d’avant. Leïla se tait sur son passé. Yannick, étouffé par les marques de compassion de son entourage, va s’arranger de ce silence. L’entraînement, et puis les projets de compétition vont les aider à se reconstruire, l’un avec l’autre. Mais il y a des histoires passées qui ne vous lâchent pas, et des sentiments présents, des mouvements du cœur, qui bouleversent les trajectoires. Il faudra en passer par là pour un jour entrer dans la ligne droite.