GreenBook: Le réseau social des ecolos !

Le phénomène des réseaux sociaux n’est pas près de s’épuiser, loin s’en faut. La firme Sony Europe et l’ONG WWF (World Wide Fund for Nature) ont l’intention de créer un nouveau réseau, le « GreenBook », qui permettrait de relier à travers le monde toutes les personnes ayant une conscience environnementaliste.

Ce réseau vient de l’idée de Paul Frigout, le lauréat du concours « Open Planet Ideas », qui voulait mettre en avant les meilleurs projets alliant technologie et environnement. Celui-ci fut lancé en septembre dernier et clôturé en janvier.

Le principe était simple : présenter un projet par texte, photos ou vidéo, en laissant la possibilité aux internautes de commenter, critiquer ou contribuer à l’amélioration de cette idée.

Sur 400 projets présentés, c’est l’idée de Siniuc (Paul Frigout) qui a été choisie comme la meilleure.

C’est le concept d’un magazine de « nouvelles écolos », alliant des technologies de géolocalisation, de mise en réseau et de RFID. Du point de vue pratique, en quoi cela consiste-t-il ? Eh bien, par l’usage d’une PSP (PlayStation Portable), on géolocalise l’utilisateur pour lui proposer différents challenges en fonction de sa situation géographique, ainsi que de son degré d’implication dans le programme, de sa volonté d’agir et de ses compétences… Les actions proposées sont évolutives pour ne pas proposer toujours la même tâche répétitive.

Les agissements sont de différents niveaux : le plus basique consiste par exemple à acheter des éco-produits, qui une fois scannés avec votre PSP (technologies RFID/FéliCa), vous donneront accès à des réductions. On peut encore citer la participation à des manifestations éclair, bénévoles et informelles (flash-mob), ou même la participation au nettoyage d’un parc…

L’utilisation de ces nouvelles technologies comme support à des initiatives écologiques est tout à fait louable. D’ailleurs, j’espère personnellement que ce réseau verra le jour assez vite. Mais, comme pour toute innovation, une mise en garde contre les dérives et les abus est à prendre en compte… Le marketing écolo existe déjà, ce support pourrait en être le théâtre privilégié, par exemple. On peut tout de même applaudir le concept et espérer que ce réseau d’un genre nouveau sera bien accueilli par tout le monde.