Cruel dilemme en ce dimanche matin : rester sous la couette bien au chaud et mater la finale de tennis ou bien chevaucher la bicyclette et braver les 0° pour la sortie club. En d'autres temps, je serais resté bien au chaud. Mais la motivation étant à un degré rarement atteint, j'ai opté pour le vélo dans une Vallée de Chevreuse couleur givre (voir plus bas). Je n'ai donc absolument rien vu de la finale si ce n'est, en rentrant, Djokovic en train de lever les bras.
Tsonga ne sera donc pas allé au bout de son rêve. Dommage. Yannick Noah (pour les plus jeunes, oui oui c'est bien le même que le chanteur...) reste donc le dernier Français vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem. C'était en 1983. Vingt-cinq ans déjà. Une éternité. Je n'ai pas trop de souvenirs de mon enfance (le premier qui insinue que c'est parce que c'était il y a trop longtemps prend deux baffes...)mais je me souviens pourtant parfaitement de ce jour-là. Suite à la victoire de Noah, on avait même ouvert une bouteille de champagne à la maison pour fêter l'événement.
Pas de champagne cette fois pour Tsonga. Mais de grands espoirs. Pour lui et pour le tennis. Cet Open d'Australie a donc consacré Djokovic, un mec qui dispose d'un immense talent et un joueur capable d'aller titiller les deux cadors Federer et Nadal dans les mois à venir. Et tant mieux pour le tennis. Roger, qui n'avait pu préparer ce tournoi dans les meilleures conditions, va vouloir remettre les choses au point dans les mois à venir. Nadal va retrouver sa terre battue. Et tout ça va nous donner de grands matches. :pPhoto : Je vous ai mis le dessin de Chenez paru dans L'Equipe suite à la victoire de Tsonga sur Nadal. Magnifique. Surtout par la symbolique de la ressemblance avec Cassius Clay devenu par la suite Muhammad Ali. Si cela a échappé à certains, ce dessin de Chenez reprend en effet une des photos de sport les plus connues, celle du boxeur américain lors de son combat victorieux face à Sonny Liston, en 1965 (KO 1er round).
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En vrac...
. Et une victoire de plus pour Jason Lamy-Chappuis en combiné nordique. Le jeune Français de 22 ans s'est imposé ce dimanche en Autriche sur le Gundersen. Deuxième après le saut, il a ensuite réalisé une magnifique course de ski de fond (15km) pour aller chercher son cinquième en Coupe du monde de sa carrière.. Bravo à Mamzelle Peg et à ses coéquipières de Cambrai qui ont ajouté trois nouvelles larges victoires à leur parcours en Championnat de France de hockey sur gazon en salle. Six matches, six victoires, Cambrai sera bien le favori pour le titre féminin lors de la phase finale de Douai, dans quelques semaines.
. En dada, Eugénie Angot a pris la cinquième place de la Coupe du monde d'Amsterdam. Sans faute lors de la manche initiale avec sa jument Ilostra Dark, elle a récidivé en barrage étant seulement devancée au temps. Grâce à ce résultat, la cavalière, fille du compositeur Michel Legrand pour votre info, se repositionne en bonne position pour une qualification en finale de la Coupe du monde, fin avril à Göteborg. Elle sera bien sûr présente le week-end prochain, à Bordeaux, pour l'étape française de ce circuit indoor.
. En squash, Thierry Lincou disputera ce lundi la finale de l'Open de Dayton. Vainqueur sans soucis lors des tours précédents, Titi, ex n°1 mondial et champion du monde en 2005, affrontera l'Australien David Palmer, le n°4 mondial.
. J'ai promis à un des organisateurs d'en parler et comme je tiens toujours mes engagements, voici quelques lignes sur le Noctiraid. Il s'agit d'un raid extrême mixte inter-entreprises/grandes écoles se déroulant dans la nuit du 9 au 10 février 2008 dans la Vallée de Chevreuse. Il est organisé par la promotion d'étudiants du Master 2 MELS de la faculté d'Orsay, a pour but de permettre aux employés des entreprises franciliennes du monde du sport et des grandes écoles de se réunir et partager l'espace d'une nuit les valeurs d'abnégation, dépassement de soi, aventure et esprit d'équipe, lors d'une compétition exigeante alliant endurance et technique. 55 km d'épreuve au total avec 15km de bike and run, 25 km de VTT, 8 km de trail et 7 km de course d'orientation.Toutes les infos : http://www.noctiraid.u-psud.fr/
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Photo : Vous aurez compris à force de voir défiler les jolies demoiselles en haut à gauche, ma sensibilité pour les demoiselles brunes (je reste néanmoins ouvert à toutes propositions...y compris de blondes...). Alors une fois n'est pas coutume, une jolie blonde avec Kate Hudson, actrice que j'avais particulièrement appréciée dans le film "Almost Famous", il y a quelques années.
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Samedi
Course à pied : 1 h 20 au Bois de Boulogne (entre 15 et 16 bornes avec pas mal de variations de rythme)
Plutôt pas trop mal même si un peu patraque et du mal à me réveiller... Mais avec le temps magnifique qu'il faisait (enfin pour un mois de janvier), balade agréable.
Dimanche
Vélo : 100 km, 4 h 10' (sortie club)
Oui oui , 100 bornes ! En réalité j'étais à 97,5 en arrivant devant chez moi donc obligé de faire trois fois le tour du quartier pour arrondir à 100... Je sais, ça ne sert à rien, mais c'est bon pour le moral de voir s'afficher 100 sur le compteur. Sinon bonne petite sortie même si le froid (pas plus de 0° au départ) dans les descentes était plutôt "vivifiant". Parcours vallonné avec notamment au programme quelques côtes comme la Vacheresse, Les Vaux de Cernay, Auffargis, Le Mesnil, Port Royal et l'Homme Mort.
Bilan de la semaine : 9 h 55' d'entraînement (+1 heure foot)
3 h 25 de course à pied (36 km), 4 h 10' de vélo (100 km) et 2 h 20' de natation (6 km), semaine relativement light. Jusqu'ici tout va bien. Les sensations reviennent bien, la puissance (enfin tout est relatif) commence à retitiller les cuissots, et aucun signe de blessure. Bref tous les voyants sont au vert. A venir une grosse semaine non seulement par la charge horaire mais surtout pas les difficultés que je vais rencontrer à caser tout ça dans un emploi du temps déjà bien chargé au niveau du taf... (3 jours de reportage à Bordeaux pour du dada). Mais bon, quand on est motivé, tout est possible (et pas seulement dans le domaine du sport...)
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Petite séquence nostalgie après être allé voir Abbamania, vendredi soir au Grand Rex. Deux heures des succès du groupe suédois. Deux heures bien sympa où l'on reconnaît les chansons après à peine trois notes, preuve de la présence d'ABBA dans la culture musicale "populaire" (terme ô combien respectueux et nullement péjoratif en ce qui me concerne).