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Les belles identités en construction d’Olivia Elkaim

Publié le 04 mars 2011 par Davidme

oiseauxnoirs.1299247840.jpggraffitis.1299247868.jpgoliviael.1299247894.jpg  Olivia Elkaim est journaliste et écrivain. Elle vient de sortir son deuxième roman les « Oiseaux Noirs de Massada », sublime histoire croisée d’une grand-mère et de sa petite-fille, Mouna et Klara, oscillant entre le Paris des années 30/40, Israël d’aujourd’hui et Israël d’hier avec ce fameux épisode de Massada symbole de la résistance juive. Ces époques différentes pour permettre à Klara et à Mouna de construire ou de découvrir leurs identités, de faire le lien entre le passé et le présent. Olivia Elkaim travaille ses personnages autour des secrets, des quêtes qu’ils portent pour pouvoir se connaître eux-mêmes. C’était également le cas de Trévor, ce banquier de 46 ans, dans son premier livre « Les Graffitis de Chambord ». Klara et Trévor découvrent petit à petit les différentes pièces manquantes du puzzle de l’histoire de leurs familles respectives.

L’écriture d’Olivia Elkaim est à la fois simple et profonde. Les phrases sont courtes et les images, elles, sont longues. Elle a cette capacité à nous faire voir les lieux dont elle parle, à nous faire vivre les sentiments qu’elle décrit et à nous faire aimer les contradictions et les passions de ses personnages.

Avec ces deux romans, Olivia Elkaim s’interroge avec sensibilité, intelligence et légèreté sur ce qui fait notre identité, sur la transmission ou plutôt sur l’absence de transmission dans une famille. L’autre personnage principal de ses romans est le non-dit, le secret qui s’insinue et qui entraîne aussi la perte de mémoire et d’identité. Les deux romans sont à la fois complémentaires et différents, les « Graffitis » sont noirs quand les « Oiseaux » sont porteurs d’espoir.

A 35 ans, Olivia Elkaim est un auteur en devenir qui est déjà empreinte d’une grande maturité littéraire. Bien loin de certains auteurs français en vogue qui ne pensent qu’à leur nombril. Elkaim crée des mondes, des personnages et nous raconte les interrogations humaines. Il faut la lire !

En exergue cette belle phrase de Kundera, l’un des auteurs favoris d’Olivia Elkaim, “Le nom est une continuité avec le passé et les gens qui n’ont pas de passé sont des gens sans nom“. 


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