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De Zemmour à Galliano, le désir de dire tout haut sa haine ou son mépris de certains

Publié le 04 mars 2011 par Jcgrellety

Le premier en a été condamné, le second en a été manu militari licencié. Le "Tout-Paris" en est tout retourné. Justice et médias permettent donc à des gueux affreux de se défendre - mais dans quel monde vit-on ! M. Zemmour estime que les lois françaises sont "liberticides" au motif qu'elles ne permettent pas de dire tout le mal que l'on pense de certains. Et dire que, fin 19ème siècle, une certaine presse française relayait partout les miasmes de "l'antisémitisme", que tous les Drumont de France exprimaient une haine inouïe des "Juifs". Il faudrait donc revenir à cette France qui fut la première en Europe à, avec l'affaire Dreyfus, permettre à quelques fous de propager leurs délires. L'UMP réclame "la Libre Parole". La "Libre Parole", chacun l'a, pour en faire ce qu'il ou elle peut, le meilleur, ou pas. L'extrême-droite, sociologiquement et référentiellement fondée dans "la noblesse" a une curieuse tendance à susciter des intellectuels qui aiment se rouler dans l'ordure, la litanie de l'argot, pourtant si éloignée de toute noblesse... John Galliano aime bien la dive bouteille, et une fois imbibée, le bimbo anglais (ce n'est donc pas une contradiction dans les termes) a, selon une vidéo amateur, exprimé sa sympathie pour Hitler, le nazisme, et sa haine pour celles et ceux qui "sont comme toi" - à savoir PAS COMME LUI. A savoir ? Beau, tendance sublime - enfin, croit-il ! Et là, il retrouve immédiatement la prétention narcissique typique de cette noblesse européenne qui prétendait se distinguer, ET QUI PRETEND ENCORE. Dans deux mois, un mariage rassemblera le Gotha. Les Zemmour et Galliano auront les yeux de chimène pour les deux tourtereaux rosbeefs, alors qu'ils sont dopés à la richesse économique anglaise qu'ils vampirisent, avec le reste de la noblesse historique anglaise et de son alliée, la grande bourgeoisie. Que des Tunisiens ou des Libyens ne veuillent pas, grâce à une nage héroïque mais suicidaire, vouloir aussi, sur les Terres de la vieille Europe toujours féodale, assister eux aussi à un couronnement d'une ancienne "société du spectacle" dépassée, ils seraient alors vilipendés par le Zemmour, chien de garde des beaux et des puissants - et qu'ils regardent comme tel, au minimum en souriant, si ce n'est en riant. Les relents de leur haine s'expliquent par une performance : l'Internationale ne sera pas le genre humain, elle est...


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